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Islam, christianisme, athéisme : l’évolution des religions d’ici 2050

Les adeptes de l’Islam vont-ils décliner ? Le Christianisme va-t-il rester dominant ? Qu’en est-il de l’athéisme ? Une étude du Pew Research Center, centre de recherche américain, s’est basée sur plus de 2.500 documents de recensement, pour nous donner un aperçu de l’évolution des religions dans le monde d’ici à 2050.

À quoi ressemblera le monde religieux de demain ? Au cours des 25 prochaines années , le paysage religieux mondial subira des mutations majeures sous l’effet de la croissance démographique et des changements géopolitiques. Une étude du Pew Research Center, un centre de recherche américain basé à Washington, offre un aperçu des religions à l’horizon 2050 .

Analyse de la croissance démographique

La revue National Geographic a rassemblé ces données et permet d’explorer un large éventail de statistiques fascinantes. Pour comprendre ces évolutions, il est essentiel d’examiner la croissance démographique mondiale.

Selon le Pew Research Center, la région Asie-Pacifique devrait voir sa population augmenter de 850 millions d’habitants d’ici 2050, tandis que l’Afrique subsaharienne connaîtra une expansion encore plus spectaculaire avec plus d’un milliard d’habitants supplémentaires par rapport à 2010.

L’Islam et le Christianisme au coude à coude

Les tendances religieuses suivront ces dynamiques. Le christianisme , largement étendu en Afrique subsaharienne, connaîtra une forte croissance et dépassera le nombre de fidèles en Europe et en Amérique. De son côté, l’islam poursuivra son essor, notamment dans cette région.

Toutefois, la majorité des musulmans resteront concentrés en Asie du Sud-Est, à portée de la croissance démographique en Malaisie et en Indonésie. Bien que l’islam se rapproche du christianisme en nombre de croyants, ce dernier devrait conserver une légère avance avec 2,9 milliards d’adeptes, contre 2,8 milliards de musulmans.

Par ailleurs, les hindous dépasseront en nombre les personnes sans affiliation religieuse (athées, agnostiques, etc.), atteignant 1,4 milliard de pratiquants d’ici 2050, soit 200 millions de plus que les non-croyants.

Qu’en est-il de la France ?

Contrairement au discours du « grand remplacement », la part des musulmans en France ne devrait passer que de 8 % aujourd’hui à 11 % en 2050. En revanche, le nombre de chrétiens devrait reculer. Alors qu’elle représentait 63 % de la population en 2010, elle pourrait tomber sous la barre des 50 % d’ici 2050.

À cette date, le groupe le plus important en France devrait être celui des « non affiliés ». Ces prévisions ne tiennent cependant pas compte de facteurs imprévisibles, tels que les changements climatiques, les migrations massives, les pandémies ou les conflits armés, qui pourraient remodeler le paysage religieux mondial.

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