Cinq journalistes palestiniens ont été tués, ce jeudi, à Gaza lors d’une frappe israélienne près d’un hôpital. Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a dénoncé ces morts, portant le total des reporters tués à Gaza à 201. Zoom.
Cinq journalistes du média palestinien Al-Quds Today ont été tués dans un bombardement, ce jeudi matin, à Gaza. Un raid aérien israélien a frappé leur camionnette à proximité de l’hôpital al-Awda, situé dans le camp de réfugiés de Nuseirat.
Des journalistes volontairement ciblés
Les journalistes étaient en reportage près de l’hôpital lorsque leur véhicule, clairement identifié avec l’inscription “PRESS” en grandes lettres rouges, a été pris pour cible. La chaîne Al-Quds Today a confirmé la mort de Faisal Abu Al-Qumsan, Ayman Al-Jadi, Ibrahim Al-Sheikh Khalil, Fadi Hassouna, et Mohammed Al-Lada’a, « victimes d’une attaque sioniste contre [un] véhicule » appartenant à leur équipe.
Selon le média, les journalistes ont trouvé la mort alors qu’ils accomplissaient leurs missions « journalistiques et humanitaires » dans le camp de réfugiés de Nousseirat. Le CPJ a rappelé sur X que « les journalistes sont des civils et doivent toujours être protégés ».
38 palestiniens tués en 24 heures
Anas al-Sharif, correspondant d’Al Jazeera, a rapporté qu’Ayman al-Jadi attendait sa femme, sur le point de donner naissance à leur premier enfant, lorsqu’il a été tué près de l’hôpital. L’armée israélienne a réagi sur Telegram en confirmant avoir mené « une frappe ciblée contre un véhicule transportant une cellule terroriste du Djihad islamique » dans la région de Nuseirat.
D’autre part, le ministère de la Santé de Gaza, sous administration du Hamas, a annoncé que 38 personnes avaient été tuées au cours des dernières 24 heures, portant le bilan global des décès à 45 399.
Les nourrissons ne sont pas épargnés
Un chef pédiatrique de Gaza a signalé la mort de trois nouveau-nés en 48 heures à cause des températures glaciales. Selon ce médecin de l’hôpital Nasser à Khan Younès, deux autres nourrissons de moins d’un mois ont succombé à une hypothermie sévère cette semaine.
« Ces décès sont dus aux conditions de vie dans des tentes qui ne protègent ni du froid ni des basses températures nocturnes, sans possibilité de chauffage »
Les relevés des services météorologiques israéliens indiquent que les températures dans la bande de Gaza sont descendues jusqu’à environ 8 °C ces dernières nuits.
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