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Nice : Le préfet ordonne la fermeture d’une librairie musulmane

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Le préfet des Alpes-Maritimes a ordonné, ce mercredi, la fermeture temporaire d’une librairie musulmane à Nice pour une période de trois mois. Cette décision administrative fait suite à un problème de vidéosurveillance et à la présence de littérature « prônant un fondamentalisme religieux ». Zoom.

La librairie IQRA, située à Nice, a été fermée ce mercredi pour une durée de trois mois par la préfecture des Alpes-Maritimes. Cette décision fait suite à la découverte d’ouvrages religieux en vente notamment le livre « Les grands péchés » de l’imam Chamssuddin Al-Dhahabi, « portant atteinte à la dignité de la personne humaine ».

D’autres ouvrages jugés « fondamentalistes » ont également été repérés. Le préfet a informé le procureur de la République de ces constats et, après examen des observations de la librairie, a décidé de prononcer sa fermeture administrative.

Un ouvrage de l’imam Al-Dhahabi mis en cause

En premier lieu, lors d’une inspection à la librairie en octobre dernier, le préfet avait d’abord souligné « une infraction liée à l’absence d’autorisation pour l’usage de systèmes de vidéoprotection ». Malgré une demande à la responsable afin de régulariser sa situation, le dossier serait resté « incomplet ».

Des inspections ultérieures ont révélé, par la suite, la présence de littérature qualifiée de « fondamentaliste » notamment l’ouvrage « Les grands péchés » de l’imam médiéval damascène Chamssuddin Al-Dhahabi :

« Il a été mis en lumière la vente au public de l’ouvrage fondamentaliste ‘Les grands pêchés’ de l’imam Chams Ad-Dhahabi qui porte atteinte à la dignité de la personne humaine et à la moralité publique »

« C’est de l’acharnement »

D’autres ouvrages « susceptibles de porter atteinte à la moralité publique et de promouvoir un prosélytisme religieux » ont également été découverts. Sur la base de ces constatations, le préfet des Alpes-Maritimes a ordonné la fermeture de la librairie pour une durée de trois mois.

L’avocat de la librairie IQRA, Sefen Guez Guez, a dénoncé dans la presse locale un « acharnement » :

« Il y a eu une procédure contradictoire. Il était reproché quatre livres listés par la préfecture. Et nous avons répondu dans les temps de la procédure. Les livres ont été retirés de la vente avant l’arrêté (…) C’est de l’acharnement. »

Me Guez Guez prévoit de déposer un référé-liberté, d’ici la fin de la semaine, pour demander l’annulation de la décision de fermeture prise par le préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh.

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