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mardi 07 mai 2024

Quand la cause Palestinienne investit les campus universitaires

Depuis la semaine dernière, de multiples campus aux États-Unis sont occupés par des campements solidaires des étudiants américains mobilisés contre la guerre à Gaza. En France, des étudiants de Science Po Paris ont rejoint ce mouvement de solidarité. Zoom

De Los Angeles à New York, du Texas à Boston, le mouvement de solidarité pour la cause Palestinienne des étudiants américains s’étend de jour en jour. Des mobilisations ont lieu quotidiennement dans des universités prestigieuses tel que Harvard, Yale, Columbia et Princeton.

Les scènes sont souvent similaires : des étudiants installent des tentes sur les campus pour protester contre le soutien militaire américain à Israël et la situation humanitaire à Gaza. En France, le mouvement prend également de l’ampleur. Depuis mercredi, une centaine d’étudiants ont également planté leurs tentes à l’université de Science Po Paris.

Un mouvement solidaire en expansion

La tension reste palpable sur les campus américains en proie à des manifestations massive contre la guerre à Gaza. Mercredi soir, plus d’une centaine de manifestants ont été arrêtés dans le campus d’Emerson College, une université à Boston.

Dès jeudi, la police anti-émeute est intervenu pour déloger les étudiants rassemblés à l’université d’Austin au Texas ainsi qu’à l’université Emory d’Atlanta, dans le sud des Etats-Unis. Malgré cela, le mouvement continue de croître, avec de nouveaux campements installés, notamment dans l’université de la capitale, George Washington.

Face à l’ampleur du phénomène, le député républicain Mike Johnson a menacé de mobiliser la Garde nationale sur les campus en proie selon lui à un « virus de l’antisémitisme ». La Maison-Blanche ne semble pas, pour le moment, envisager ce scénario préférant rappeler que le président Joe Biden « soutenait la liberté d’expression, le débat et la non-discrimination » dans les universités.

L’université de Science-Po Paris à l’heure Palestinienne

Depuis mercredi, les étudiants français ont suivi le mouvement. A l’appel du Comité Palestine Sciences Po, les élèves de Sciences Po Paris ont également planté leurs tentes dans le cour intérieure de l’université. Des tracts étaient aussi distribués aux personnes présentes, appelant à une « Veillée pour la Palestine ».

Les étudiants réclament que Science Po « coupe ses liens avec les universités et les entreprises qui sont complices du génocide à Gaza » et « la fin de la répression à l’encontre des voix pro-palestiniennes sur le campus ». Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs dizaines de CRS sont intervenus pour déloger une soixantaine d’étudiants mobilisés.

Pour nombre d’enseignants, une « ligne rouge » a été franchie avec cette intervention policière. Malgré ce coup de force, la mobilisation se poursuit aujourd’hui avec la participation d’une centaine d’étudiants des universités Paris-I Panthéon-Sorbonne et Sorbonne Université venu rejoindre le mouvement à Science Po Paris.

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