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samedi 27 avril 2024

L’Assemblée vote un texte sur le massacre des Algériens le 17 octobre 1961

L’Assemblée nationale a voté une résolution condamnant la « répression sanglante et meurtrière  » des Algériens le 17 octobre 1961. Le texte propose également l’inscription d’une journée de commémoration de ce massacre à l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles. Zoom.

L’Assemblée nationale a adopté jeudi une résolution condamnant « la répression sanglante et meurtrière » des Algériens lors des manifestations du 17 octobre 1961 dans lesquelles une centaine de manifestants pacifiques ont été froidement tués par les forces de l’ordre.

La résolution a recueilli 67 voix pour et 11 contre, émanant du Rassemblement national. De plus, le texte exprime le souhait d’inscrire une journée de commémoration de ce massacre dans l’agenda officiel des journées nationales et des cérémonies.

Un vote « pour l’histoire » mais incomplet

La députée Sabrina Sebaihi, d’EELV, a participé à l’élaboration de la résolution condamnant la répression du 17 octobre 1961, aux côtés de la députée Julie Delpech de la Renaissance. Elle a notamment salué un « vote pour l’histoire » représentant une « première étape ».

« Ayons aujourd’hui à cette tribune une pensée pour ces victimes et leurs familles frappées de plein fouet par l’engrenage de la violence »

Elle a également exprimé sa solidarité envers les victimes et leurs familles au devant des représentants des collectifs qui plaident depuis plusieurs années pour cette reconnaissance. La députée a toutefois mentionné l’absence de la notion de crime d’État dans le texte final.

Réticence sur l’instauration d’une journée de commémoration

La ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, Dominique Faure, a exprimé des réserves concernant la proposition d’instaurer une journée de commémoration pour le 17 octobre 1961, soulignant l’existence de trois dates pour « commémorer ce qui s’est passé pendant la guerre d’Algérie ».

En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes de la répression violente survenue lors de cette journée. De même, Emmanuel Macron avait amorcé cette reconnaissance en octobre 2021, qualifiant les crimes perpétrés sous l’autorité de Maurice Papon ce jour-là « d’inexcusables pour la République ».

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