En amont d’un rassemblement pour l’arrêt du génocide à Gaza, ce lundi, le maire de Marseille Benoît Payan a annoncé le déblocage d’une nouvelle aide financière en faveur des missions d’urgence de l’Unicef dans l’enclave palestinienne. Parallèlement, en signe de solidarité, les lumières de l’hôtel de ville et de Notre-Dame de la Garde ont été éteintes. Récap.
Lors d’un rassemblement organisé lundi 26 mai sur le Vieux-Port pour exiger la fin du génocide à Gaza, le maire de Marseille, Benoît Payan, a annoncé le projet d’une nouvelle aide financière destinée aux opérations d’urgence de l’Unicef dans l’enclave palestinienne. Par solidarité, l’éclairage de l’hôtel de ville et de l’église Notre-Dame de la Garde a été éteint dans la soirée.
« Les massacres et la famine à Gaza doivent cesser »
« Stop à la catastrophe humanitaire. Les massacres et la famine à Gaza doivent cesser sur-le-champ », a déclaré l’élu marseillais (divers gauche), adoptant une position peu fréquente pour un maire d’une grande métropole française. Il a également fait part de son souhait d’allouer une nouvelle subvention exceptionnelle à l’Unicef pour ses actions sur le terrain.
Cette aide devra toutefois recevoir l’aval du conseil municipal, qui se réunira le 20 juin prochain. Dans l’attente, les façades de l’Hôtel de Ville ont été éteintes ce lundi soir, « en signe de solidarité avec Gaza », une mesure déjà appliquée le 29 mai dernier. Le diocèse s’est associé à cette initiative en coupant également l’éclairage de Notre-Dame de la Garde. Benoît Payan a appelé ses homologues à suivre cet exemple.
« La France doit agir avec force vis-à-vis du gouvernement Netanyahou pour le rétablissement immédiat de la paix et du droit international. Ne cédons rien pour la protection des civils, comme pour la libération des otages. »
Rassemblement des partis de gauche
Cette déclaration intervient à l’occasion d’une mobilisation effectuée, ce lundi soir au Vieux-Port, à l’appel de plusieurs formations de gauche — PCF, PS, Place publique, Les Écologistes — pour réclamer un cessez-le-feu immédiat et dénoncer les massacres à Gaza.
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En réaction, le groupe d’opposition municipale « Une volonté pour Marseille » a publié un communiqué critiquant les prises de position du maire. Selon eux, Benoît Payan « fracture Marseille et accentue les tensions entre les communautés, se soumettant ainsi au diktat de l’extrême gauche ».
En début d’année dernière, la municipalité avait déjà attribué 80 000 euros à l’Unicef et le même montant à l’UNRWA, l’agence onusienne en soutien aux réfugiés palestiniens.
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