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Trois jours de carnage à Gaza : « ils veulent notre anéantissement »

La situation à Gaza continue de se dégrader et la communauté internationale reste impuissante. Selon le ministère de la Santé palestinien, plus de 500 personnes ont été tuées par l’armée israélienne entre mercredi et dimanche. Ce lundi, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré vouloir « prendre le contrôle de tout le territoire » de Gaza. Focus.

Avec l’annonce d’une nouvelle opération israélienne terrestre, baptisée « les chariots de Gédéon », la guerre génocidaire menée par Israël à Gaza a franchi un nouveau seuil de violence ce week-end. Selon le ministère de la Santé palestinien, plus de 150 personnes ont été tuées au cours des dernières 24 heures. La population gazaouie est à bout de souffle.

Une volonté de « changement démographique permanent »

Entre mercredi et vendredi, les frappes israéliennes avaient déjà causé au moins 300 morts. La journée de samedi s’est révélée particulièrement sanglante, avec une trentaine de décès signalés par l’agence de presse palestinienne Wafa dans différents secteurs de l’enclave. Ce dimanche, l’armée israélienne a annoncé avoir lancé de « vastes opérations terrestres dans le nord et le sud de la bande de Gaza », qui ont coûté la vie à au moins 50 Palestiniens, dont plusieurs enfants.

Le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a averti vendredi que, face à l’ampleur des dernières actions militaires, « il semble y avoir une poussée pour un changement démographique permanent à Gaza » qui « équivaut à un nettoyage ethnique ». Certains réfugiés gazaouis dénoncent l’hypocrisie de la communauté internationale :

« Ils veulent simplement notre anéantissement. Et tous ces pays à l’étranger, hypocrites et complices qui ne veulent rien faire pour stopper ça et pour protéger les civils innocents »

Relance limitée et stratégique de l’aide alimentaire

D’après les chiffres fournis par le ministère palestinien de la Santé , et jugés crédibles par l’ONU, au moins 53 272 Gazaouis — majoritairement des civils — ont été tués jusqu’à présent. Depuis 80 jours, Israël bloque l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Ce n’est que sous forte pression, dimanche soir, qu’Israël a autorisé l’entrée limitée de « quantités de base de nourriture », uniquement dans le sud du territoire, ce qui semble traduire une volonté de déplacer massivement la population vers cette zone.

Face à ce déplacement forcé, de nombreux Gazaouis expriment leur refus catégorique : ils préfèrent rester sur place, même au péril de leur vie, plutôt que d’être déracinés une fois de plus. Un sentiment de trahison envers la communauté internationale prédomine. Beaucoup dénoncent l’inaction face au drame en cours, estimant que « l’inaction mondiale autorise la poursuite des violences ».

L’objectif réel d’Israël : prendre le contrôle de Gaza

Recherché pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, Benyamin Netanyahou et son gouvernement ont constamment saboté les efforts de négociation pour libérer les détenus israéliens et mettre fin au génocide. En mars dernier, alors qu’un cessez-le-feu était en cours, Israël l’a rompu unilatéralement pour reprendre les massacres, dans le but affiché de contrôler le territoire palestinien.

Ce lundi, le Premier ministre israélien a déclaré qu’Israël allait prendre « le contrôle de tout le territoire » de Gaza. Dans le même temps, de nouvelles frappes ont tué, selon les secours, 22 personnes supplémentaires dans l’enclave.

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