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Justice : la mosquée de Mantes-la-Ville contrainte de fermer ses portes

Les musulmans de Mantes-la-Ville sont désormais privés de mosquée. Une procédure de liquidation judiciaire a été prononcée contre l’association qui gère le lieu de culte dans les Yvelines. Une mésentente entre l’AMMS et une société de travaux serait à l’origine de la situation. Explications.

La mosquée de Mantes-la-Ville, dans les Yvelines, est fermée jusqu’à nouvel ordre par décision du tribunal administratif de Versailles. La fermeture a été ordonnée après la liquidation judiciaire de l’association des musulmans de Mantes-sud (AMMS) le 23 avril.

À moins de trois semaines de l’Aïd al-Kabir, les musulmans de Mantes-la-Ville se retrouvent sans mosquée. L’AMMS a annoncé, vendredi 31 mai, avoir fait appel de cette décision « étant donné que le motif invoqué pour motiver cette décision est inexact ».

L’AMMS fait appel de la décision

Tout a commencé par une facture non payée de 26 000 euros pour des travaux réalisés en 2018 par la société AJS BAT. Confrontée à l’impayé, l’entreprise a poursuivi l’association en justice. L’AMMS explique avoir déjà payé 178 000 € sur une facture totale de 204 000 € et « refusé de régler les 26 000€ restants car la société avait abandonné le chantier sans terminer les travaux ».

Les magistrats ont jugé que l’association était « dans l’impossibilité de faire face à son passif exigible » et en état de cessation de paiements. L’AMMS a fait appel de cette décision et demandé une suspension de la liquidation en première instance :

« En plus de l’appel de cette décision que nous avons régularisé, nous saisissons également le premier juge de la Cour d’appel pour une demande de suspension de cette décision de liquidation prononcée à notre encontre »

Le président de l’association ciblé par des critiques

Au-delà de l’impact sur la communauté musulmane, cette affaire s’accompagne de multiples rumeurs autour de la personne du président de l’association Abdelaziz El Jaouhari et de sa gestion de la mosquée.

Il estime notamment être « cible de choix pour ceux qui ont instauré dans le Mantois ces trente dernières années un système (…) qui n’a épargné aucun champ, même le religieux. », visant implicitement la municipalité avec qui les relations restent compliquées.

L’AMMS déplore ainsi « l’exploitation faite de cette affaire par nos détracteurs habituels » dans le but serait « clairement de calomnier et essayer de jeter le trouble sur la bonne gestion de notre association ». L’association a annoncé. par ailleurs, avoir engagé des poursuites « contre les attaques gravement diffamatoires ».

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Une réponse

  1. Les mantevillois ne sont pas sans lieu de culte car il y a 2 mosquées à Mantes-la-Ville. Il faudrait faire une enquête de terrain pour comprendre la réalité. Aujourd’hui, l’AMMS est gérée par une personne sans foi, ni loi qui prend en otage toute une communauté. Cette fermeture n’est que l’une des conséquences de ses délits.

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