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France : Mahdieh Esfandiari libérée sous contrôle judiciaire

L’Iranienne Mahdieh Esfandiari, incarcérée en France pour « apologie du terrorisme », a été libérée sous contrôle judiciaire ce mercredi 22 octobre, malgré l’opposition du parquet. Dans un communiqué, le ministère iranien des Affaires étrangères s’est « félicité de la décision du juge français » et a affirmé vouloir poursuivre ses efforts pour obtenir son retour en Iran.

Annoncée par les autorités iraniennes, la remise en liberté de Mahdieh Esfandiari, arrêtée en février dernier, a été confirmée par le parquet de Paris et son avocat, Me Nabil Boudi. Soupçonnée d’être l’administratrice d’une chaîne Telegram pro-palestinienne et antisioniste, elle avait été mise en examen pour « apologie du terrorisme » et incarcérée en mars dernier.

Injustement emprisonnée pour Téhéran

Dans un communiqué, le ministère iranien des Affaires étrangères s’est « félicité de la décision du juge français » et a indiqué qu’il « poursuivra ses efforts » jusqu’à ce qu’elle « puisse rentrer au pays ». Téhéran estimait que Mahdieh Esfandiari était injustement détenue.

Âgée de 39 ans, Mahdieh Esfandiari est traductrice et diplômée de l’université de Lyon. Elle vivait en France depuis 2018 et avait été interpellée le 28 février, alors qu’elle s’apprêtait à rentrer en Iran. Soupçonnée d’être l’administratrice d’une chaîne Telegram pro-palestinienne, elle a été mise en examen pour « apologie du terrorisme » et placée en détention provisoire en mars.

L’Iran fustige « la politique des pays européens »

L’arrestation de Mahdieh Esfandiari avait suscité, le 14 avril, la colère du porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmail Baghaei, qui avait affirmé ne pas avoir été informé de son interpellation. Les autorités françaises étaient restées silencieuses pendant plus d’un mois, n’officialisant sa détention que le 12 avril.

Esmail Baghaei avait dénoncé « la politique des pays européens » qui consisterait à assimiler la dénonciation du génocide à Gaza à de « l’apologie du terrorisme ». Le parquet « s’est rigoureusement opposé » à la demande de libération, évoquant « un risque de fuite », mais il n’a pas été suivi, s’est félicité Me Nabil Boudi.

« Le tribunal a considéré que la détention provisoire avait été bien trop longue au regard des faits reprochés », a-t-il ajouté. Selon lui, Mahdieh Esfandiari ne s’est pas exprimée sur le fond et « attend avec impatience de pouvoir s’expliquer » devant le tribunal.

Lire sur le sujet : France : l’universitaire iranienne Mahdieh Esfandiari maintenue en détention

Procès sur le fond prévu en janvier 2026

Pour l’instant, elle n’a pas le droit de quitter le territoire français jusqu’à son procès, prévu du 13 au 16 janvier 2026 devant le tribunal correctionnel de Paris. Son contrôle judiciaire prévoit notamment une « obligation de pointer au commissariat » et une « interdiction des réseaux sociaux ».

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