Dans une lettre publiée aujourd’hui dans “L’Humanité”, 250 artistes français ont signé un appel, initié par le réseau Artistes Pour la Palestine, déplorant « l’impunité accordée à Israël ». Les signataires, dont Blanche Gardin, Guillaume Meurice ou encore Éric Cantona, exigent « la justice, la dignité et le droit à l’autodétermination pour les Palestiniens ». Focus.
Plus de 250 personnalités françaises du monde de la culture ont signé, ce vendredi, une lettre ouverte publiée dans les colonnes de « L’Humanité ». Elles exigent « justice, dignité et droit à l’autodétermination pour les Palestiniennes et les Palestiniens ». Les artistes annoncent également « refuser de collaborer avec toute institution complice de l’apartheid israélien ».
Une « propagande raciste anti-palestinienne »
Dans un appel, publiée ce vendredi, un collectif de 250 personnalités françaises dont des chanteurs, acteurs, écrivains et humoristes, prend la parole « pour demander, de toute urgence, une solution juste pour toutes et tous en Palestine, y compris pour les réfugiés palestiniens qui l’attendent depuis plus de 75 ans ».
Publié dans L’Humanité, la lettre collective dénonce, avec force, « l’invisibilisation des Palestiniens et de leur culture dans les médias, ainsi que la propagation sur les plateaux TV et dans les journaux, d’une propagande raciste anti-palestinienne ».
« Nous déplorons l’impunité que le gouvernement français, mais aussi les entreprises et les institutions françaises, accordent à Israël, et de fait, leur complicité dans l’oppression du peuple palestinien »
Aucune complicité avec « l’apartheid israélien »
L’appel, initié par le réseau Artistes Pour la Palestine-France (APP-F), est co-signée par une pléthore de personnalités françaises tels que Adèle Exarchopoulos, Adèle Haenel, Béatrice Dalle, Blanche Gardin, Guillaume Meurice et Médine.
Les artistes annoncent notamment refuser « de collaborer avec toute institution complice de l’apartheid israélien (…) tant que l’État israélien ne respecte pas le droit international, les droits humains, et les droits imprescriptibles du peuple palestinien ».
« Nous refusons de blanchir par l’art les crimes de l’État israélien et les violations des droits humains. Nos mots, notre travail, ne seront jamais au service d’un crime contre l’humanité. »
Les signataires exigent enfin « la justice, la dignité et le droit à l’autodétermination pour les Palestiniennes et les Palestiniens, comme pour toutes celles et tous ceux qui luttent contre la dépossession et la violence coloniale à travers la planète ».
A lire également :
Une réponse
Merci pour leur courage
Palestine vivra Palestine vaincra