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mercredi 08 mai 2024

Loi contre le séparatisme : deux mobilisations prévues les 14 et 21 mars

Deux collectifs vont manifester dimanche 14 et 21 mars pour exprimer leur désaccord contre la loi dite contre le séparatisme. Zoom.

La loi est déjà votée. Malgré cela, deux collectifs ont décidé de poursuivre leur mobilisation contre la loi confortant les principes républicains.

Ce dimanche 14 mars, la Coordination contre le séparatisme appelle à un rassemblement Place de la République à 14h  pour « alerter l’opinion tant nationale qu’internationale contre ce texte et les pratiques islamophobes qu’il va venir renforcer ».

La Coordination estime que « l’extension du domaine de la neutralité religieuse que la loi prévoit va accroitre le chômage et la précarité, détruire des pans entiers du secteur associatif et vider de sa substance le principe même de liberté associative. » Elle craint également que la lutte contre la haine en ligne soit utilisée pour « entraver les activités des associations antiracistes. »

La date du 14 mars a été choisie par les organisateurs en mémoire du vote de la loi contre le port de signes religieux, le 15 mars 2004. La commémoration des victimes du massacre de Christchurch en Nouvelle-Zélande, le 15 mars 2019, sera aussi au programme. 51 musulmans avaient péri ce jour-là sous les balles d’un adepte de la suprématie blanche.

Une autre mobilisation, soutenue par la Coordination contre le séparatisme, suivra le dimanche 21 mars. Elle sera organisée par une autre dynamique, le Front contre l’islamophobie et pour l’égalité des droits pour tou-t-es qui appelle à plusieurs manifestations en France.

Dans un texte publié dans la rubrique blog de Mediapart, le Front contre l’islamophobie et pour l’égalité des droits pour tou-t-es dénonce les instrumentalisations du gouvernement français de la laïcité, de la lutte contre les inégalités de genre ou du terrorisme.

« Le gouvernement instrumentalise l’État de droit pour défaire nos droits et particulièrement le premier d’entre eux, celui de la liberté de conscience, celle de croire ou de ne pas croire. Le ministre de l’Intérieur va jusqu’à exiger d’un croyant ou d’une croyante qu’il ou elle mette « les lois de la République au-dessus de la loi de Dieu », ce qui relève d’une absurdité confondante d’autant plus que son rôle est de faire respecter les lois de la République sans avoir à reconnaître d’autres lois, au nom précisément de la neutralité de l’État. La liberté de culte est menacée comme le souligne la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNCDH) entre autres par une déclaration préalable en préfecture à renouveler tous les 5 ans, relevant d’« une méfiance injustifiée » pour reprendre ses termes. »

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