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L’IESH, institut islamique de formation des imams, perquisitionné 

L’IESH, l’institut européen des sciences humaines, a été perquisitionné ce mercredi, dans le cadre d’une enquête sur une possible non-déclaration de financements étrangers, notamment en provenance du Qatar. Une accusation contestée par l’institut islamique.

L’Institut européen des sciences humaines (IESH), situé dans le Morvan, a été la cible d’une « opération policière de perquisitions » ce mercredi matin. La procureure de Nevers, Anne Lehaître, a indiqué que l’enquête en cours portait sur des « infractions financières qui entrent dans la catégorie du blanchiment ». Le doyen de l’institut, Larabi Becheri, a contesté ces accusations en affirmant qu’« il n’y a rien de fondé ».

Une enquête financière qui débute

Dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de non-déclaration de financements, notamment en provenance du Qatar, des perquisitions ont été menées, mercredi 4 décembre, à l’Institut européen des sciences humaines (IESH), une école de théologie islamique situé dans la Nièvre.

Le parquet de Nevers a confirmé une « grosse opération policière de perquisition ». L’enquête porte sur des soupçons de blanchiment et de non-respect de l’obligation de déclaration de financements étrangers, conformément à la loi de lutte contre le « séparatisme » adoptée en 2021.

La procureure de Nevers, Anne Lehaître, a précisé que l’enquête « débutait » et concernait « des infractions financières qui entrent dans la catégorie du blanchiment ».

L’institut conteste les accusations

Aucune interpellation n’a eu lieu, selon la procureure. Le doyen de l’institut, Larabi Becheri, a affirmé que « rien n’a été découvert » durant la perquisition et conteste l’accusation qui ferait suite à « un signalement de quelqu’un qui nous veut du mal » :

« Il n’y a rien de fondé. Depuis la loi de 2021, on n’a eu aucun don de l’étranger. Le dernier, du Qatar, date de 2018, et il est déclaré. »

Fondé en 1992, à l’initiative de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), l’Institut européen des sciences humaines (IESH) compte 260 étudiants et se finance à 85 % grâce aux cotisations, le reste provenant de dons de particuliers. « Nous formons des imams à la française pour éviter le radicalisme », indique Larabi Becheri.

L’IESH face aux boycott des banques

Lors des perquisitions, les enquêteurs ont tout de même saisi de l’argent liquide dans le coffre-fort de l’IESH. Une saisie justifiée, selon l’institut, par l’absence de compte bancaire. « Les banques ne veulent pas travailler avec nous, même celles qui sont désignées par la Banque de France », souligne le doyen de l’IESH.

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