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La France, le Royaume-Uni et le Canada accentuent la pression sur Israël

La pression sur Israël s’intensifie. Ce lundi, Paris, Londres et Ottawa ont menacé, dans une déclaration commune, Tel-Aviv de sanctions si le premier ministre Benjamin Netanyahou ne mettait pas fin à sa campagne militaire sur Gaza et s’il ne débloquait pas l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne. Explications

Ce lundi 19 mai, Emmanuel Macron, Keir Starmer, Premier ministre britannique, et son homologue canadien Mark Carney ont adressé une mise en garde à Israël, évoquant la possibilité de « mesures concrètes » si le gouvernement israélien ne mettait pas un terme à sa campagne militaire et ne facilitait pas l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.

« Nous ne resterons pas inactifs »

« Nous ne resterons pas inactifs face à la poursuite de ces actions scandaleuses par le gouvernement Netanyahou. Si Israël ne suspend pas son offensive militaire actuelle et ne lève pas les obstacles à l’aide humanitaire, nous prendrons d’autres mesures concrètes », écrivent les trois dirigeants, sans préciser la nature exacte de ces potentielles sanctions.

Ils menacent également d’imposer des « mesures ciblées » si Israël ne met pas un terme aux « colonisations illégales qui menacent la faisabilité d’un État palestinien ». Tout en reconnaissant à Israël le droit de « se défendre », les trois chefs d’État estiment que la réponse militaire israélienne est « totalement disproportionnée ».

Ils appellent aussi, dans leur déclaration commune, Benjamin Netanyahu à « autoriser immédiatement un accès suffisant de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza », où les souffrances humaines sont jugées « intolérables ».

https://twitter.com/EchiquierSocial/status/1924745076141355332

Résolus à reconnaître un État palestinien

Cette position intervient alors que seulement un nombre très limité de convois humanitaires ont pu pénétrer dans Gaza. Ce lundi, neuf camions ont été autorisés à entrer, une aide qualifiée de « goutte d’eau dans l’océan » par Philippe Lazzarini, chef de l’UNRWA, qui a dénoncé l’instrumentalisation de « la faim et des denrées alimentaires à des fins politiques et militaires ».

Lire sur le sujet : Trois jours de carnage à Gaza : « ils veulent notre anéantissement »

Les trois pays réaffirment également leur engagement en faveur d’un cessez-le-feu et d’une « solution à deux États », avec un État palestinien coexistant aux côtés d’Israël. « Nous sommes résolus à reconnaître un État palestinien comme contribution à une solution à deux États », déclarent-ils, en évoquant la conférence prévue en juin à l’ONU visant à construire un consensus international autour de cet objectif.

Par ailleurs, Macron, Starmer et Carney dénoncent « les propos odieux récemment tenus par certains membres du gouvernement israélien ainsi que la menace d’un déplacement forcé de civils, déjà confrontés à la destruction massive de Gaza ». Ils réitèrent enfin leur opposition à « toute expansion des colonies en Cisjordanie », qu’ils qualifient d’« illégales ».

La réaction de Benjamin Netanyahou

En réaction, Benjamin Netanyahou, qui a déclaré hier vouloir « prendre le contrôle de l’ensemble du territoire de Gaza », a vivement répliqué à aux déclarations des dirigeants européens. Le premier ministre israélien estime, dans un communiqué, qu’ en réclamant qu’Israël « interrompe » sa guerre et « en exigeant la création d’un État palestinien, les dirigeants de Londres, Ottawa et Paris offrent une immense récompense [au Hamas] pour l’attaque contre Israël du 7-Octobre ».

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