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vendredi 03 mai 2024

JO 2024 : l’ONU critique la politique discriminatoire sur le voile

JO 2024 : l’ONU critique la politique discriminatoire sur le voile Mizane.info

L’organisation des jeux olympiques de 2024 à Paris commence bien mal. Les positions de la ministre française des sports contre le voile a fait l’objet d’une réaction du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU. Mizane.info vous en dit plus.

« Personne ne devrait imposer à une femme ce qu’elle doit porter ou non ». C’est en ces termes que le Haut-Commissariat aux droits de l’homme a répondu, mardi, aux propos de la ministre française des sports Amélie Oudéa-Castéra qui avait déclaré qu’« un régime de laïcité stricte » devait s’appliquer au sport à l’occasion des Jeux olympiques de Paris, une référence à l’interdiction du voile pour les sportives.

L’instance de l’ONU s’est opposée mardi 26 septembre à la volonté de l’exécutif français d’interdire aux athlètes françaises de porter le voile aux Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris, en 2024, au nom de la laïcité.

La liberté religieuse interdite dans le sport

« De manière générale, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme estime que personne ne devrait imposer à une femme ce qu’elle doit porter ou non », a précisé la porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’homme Marta Hurtado.

Amélie Oudéa-Castéra avait déclaré dans l’émission « Dimanche en politique » sur France 3 que, si le Comité international olympique se trouvait « sur une logique qui consiste à appréhender le port du voile non pas comme un facteur cultuel mais comme un facteur culturel », la France elle restait « attaché à un régime de laïcité stricte, appliqué strictement dans le champ du sport. »

« Qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire l’interdiction de toute forme de prosélytisme, ça veut dire la neutralité absolue du service public, donc que les représentants de nos délégations, dans nos équipes de France, ne porteront pas le voile », a ajouté la ministre.

Les conséquences graves d’une discrimination

Mme Hurtado a pour sa part rappelé « ces pratiques discriminatoires peuvent avoir des conséquences néfastes ».

Elle considère par ailleurs que « selon les normes internationales relatives aux droits de l’homme, les restrictions à l’expression des religions ou des convictions, comme le choix de vêtements, ne sont acceptables que dans des circonstances très spécifiques qui répondent de manière proportionnelle et nécessaire à des préoccupations légitimes en matière de sécurité publique, d’ordre public, de santé publique ou de moralité ».

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