Ce n’est pas un fake. La Russie aurait bien découvert d’importantes réserves de pétrole en Antarctique, dans le territoire britannique, équivalant à 511 milliards de barils de pétrole. Cette découverte soulève des craintes quant aux intentions de la Russie qui pourraient contredire le traité de l’Antarctique.
Selon le média américain Newsweek, la Russie aurait découvert d’importantes réserves de pétrole dans le territoire britannique de l’Antarctique. Ces réserves seraient estimées à l’équivalent de 511 milliards de barils de pétrole, soit près du double des réserves connues de l’Arabie saoudite, le géant mondial du secteur.
L’Antarctique est régi par le traité de l’Antarctique, signé en 1959, qui désigne la région comme un continent uniquement consacré à la paix et à la science. Plusieurs experts s’inquiètent que les activités de la Russie dans la région pourraient « signaler une menace potentielle pour l’interdiction permanente de l’exploitation minière ».
De la prospection sous couvert de recherche scientifique
De multiples médias scientifiques indiquent que la Russie aurait découvert d’importantes réserves de pétrole en Antarctique, équivalant à 511 milliards de barils soit dix fois la production de la mer du Nord sur cinquante ans.
Ces preuves ont été présentées à la commission d’audit environnemental de la Chambre des communes au Royaume-Uni. Bien que la Russie n’ait pas de revendication territoriale en Antarctique, sa présence dans la région s’est renforcée avec cinq stations de recherche établies depuis 1957.
Ces découvertes suscitent des inquiétudes quant à l’intention de la Russie de renforcer son influence dans la région autrement que par la recherche scientifique. Le professeur de géopolitique au Royal Holloway College du Royaume-Uni, Klaus Dodds, a prévenu les membres du Parlement britannique :
« Il existe une inquiétude que la Russie collecte des données sismiques qui pourraient être interprétées pour de la prospection plutôt que pour de la recherche »
Une découverte qui suscite l’inquiétude
Le développement pétrolier dans la région antarctique est interdit, mais des tensions sont apparues en 2022 lorsque la Russie et la Chine ont bloqué les tentatives des autres pays, signataires du traité sur l’Antarctique, d’étendre les zones marines protégées dans cette région.
La découverte Russe suscite donc à nouveau des interrogations, notamment de la part des parlementaires britanniques. Certains experts estiment que la Russie pourrait prospecter à des fins de recherche de pétrole et de gaz, et mener des relevés du continent à des fins militaires.
Le professeur Klaus Dodds suggère que les activités de recherche de la Russie pourraient être une tentative délibérée « pour affaiblir les normes régissant les recherches sismiques en Antarctique, constituant ainsi un premier pas vers d’éventuelles opérations d’exploitation ».
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