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Salon du Bourget : 5 stands d’armement israéliens interdits d’exposer

Ce lundi, à l’ouverture du Salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris-Le Bourget, les autorités françaises ont ordonné la fermeture des stands de cinq industriels de l’armement israéliens exposant des « armes offensives ». Le Premier ministre François Bayrou a justifié cette décision en déclarant : « Les armements offensifs ne devaient pas être présents ».

Cinq stands d’industriels israéliens exposant des armes offensives ont été fermés par décision des autorités françaises à l’ouverture, ce lundi, du Salon international de l’aéronautique et de l’espace au Bourget. « Les armements offensifs ne devaient pas être présents », a déclaré le Premier ministre François Bayrou. Toutefois, précisons que quatre autres stands israéliens, sur les neuf prévus au salon, restent ouverts au public.

Interdiction d’exposer des armes offensives

Les stands concernés – ceux d’Israel Aerospace Industries, Rafael, UVision, Elbit et Aeronautics – ont été recouverts de cloisons noires dès l’ouverture du salon, lundi 16 juin. Organisé par le Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), ce rendez-vous mondial majeur de l’aérospatial se tient jusqu’au 22 juin au Bourget, en Seine-Saint-Denis.

Les organisateurs ont confirmé avoir « exécuté une instruction émanant des autorités françaises compétentes en amont de l’ouverture du Salon, relative au retrait de certains équipements présentés sur des stands israéliens ». Le Quai d’Orsay précise : « Depuis le début, nous avons donné un cadre clair, qui a été partagé aux Israéliens, à savoir : l’interdiction d’exposer des armes offensives au salon du Bourget. L’ambassade d’Israël à Paris a donné son accord en ce sens ».

Une « décision scandaleuse » pour Israël

« La France considère qu’il y a là une situation terrible pour les Gazaouis, une situation humainement et du point de vue humanitaire, du point de vue sécuritaire, extrêmement lourde. La France a tenu à manifester que les armements offensifs ne devaient pas être présents dans ce salon. »

Les explications du premier ministre François Bayrou n’ont pas convaincu le ministère israélien de la Défense qui a condamné, dans un communiqué, une « décision scandaleuse et sans précédent ». Boaz Levy, PDG d’Israel Aerospace Industries, s’est dit « choqué de se découvrir bloqués par des murs noirs construits pendant la nuit » qui lui rappelle les jours sombres « où les juifs étaient séparés de la société européenne ».

La mobilisation des ONG contre la présence israélienne

La présence d’Israël au salon a fait l’objet de contestations judiciaires. Mardi, le tribunal judiciaire de Bobigny a rejeté la requête d’associations demandant l’exclusion des entreprises israéliennes, au nom du risque de perpétuation de crimes internationaux. Ce rejet a ensuite été confirmé par la cour d’appel de Paris.

En parallèle, Amnesty International a dénoncé lundi « la présence de sociétés vendant des armes utilisées à Gaza » ainsi que « les livraisons de matériel militaire français à Israël ». De son côté, la Ligue des droits de l’homme avait déjà déposé, le 12 juin, une plainte avec constitution de partie civile contre l’entreprise française Eurolinks et l’israélienne IMI Systems pour « complicité de crime de génocide ».

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