À l’appel d’Olivier Faure, invitant les maires à hisser le drapeau palestinien le 22 septembre, jour de la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par la France, le maire de Corbeil-Essonnes, Bruno Piriou, a annoncé qu’il distribuera 1.000 drapeaux palestiniens aux habitants de sa commune. Zoom.
Le lundi 22 septembre 2025, la France doit reconnaître à l’ONU l’État palestinien. À cette occasion, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a appelé les maires à hisser le drapeau palestinien sur les frontons des hôtels de ville. A Corbeil-Essonnes, l’édile divers gauche Bruno Piriou a décidé d’aller plus loin. Il a annoncé hier que 1 000 drapeaux palestiniens seront distribués aux habitants de la commune lundi prochain.
Une marque de solidarité pour la Palestine
Ce 22 septembre, Emmanuel Macron doit officialiser la reconnaissance de l’État de Palestine. Pour accompagner cet événement, Bruno Piriou, maire de Corbeil-Essonnes, a déclaré dans Libération que « 1 000 drapeaux palestiniens seront distribués aux habitants » le jour même.
« L’un des moyens de marquer sa solidarité, c’est de mettre un drapeau palestinien à la fenêtre de son logement. C’est pourquoi nous organisons lundi, à 18 h 30 devant l’hôtel de ville, une distribution de 1 000 drapeaux, déjà imprimés, à toutes celles et ceux qui viendront les chercher ».
Le maire affirme vouloir susciter « une mobilisation générale » destinée à rendre « honteux » Benyamin Nétanyahou et à « le mettre au ban de l’humanité ». Il espère aussi que son initiative inspire d’autres communes et dépasse les limites de Corbeil-Essonnes.
Nantes suit le mouvement
La ville de Nantes devrait également suivre au mouvement. Sa maire (PS), Johanna Rolland, a confirmé que le drapeau palestinien sera hissé, lundi prochain, devant l’hôtel de ville. « Que des communes s’associent, par un geste symbolique, à la reconnaissance de l’État de Palestine par la République française, je crois que ça a du sens, et je le ferai sans détour », a-t-elle expliqué.
En avril 2024 déjà, Bruno Piriou avait été l’un des premiers maires à faire flotter le drapeau palestinien sur son hôtel de ville. Depuis, plusieurs édiles de gauche ont reproduit ce geste, comme Patrice Leclerc à Gennevilliers, Anne Vignot à Besançon, ou encore Guillaume Delbar à Roubaix.
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