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Yémen : 31 journalistes tués lors d’une frappe israélienne à Sanaa

Mercredi dernier, une frappe israélienne sur la capitale yéménite, Sanaa, a visé plusieurs sites, dont les locaux de deux médias nationaux. Le bilan est particulièrement lourd : au moins 50 personnes, dont 31 journalistes, ont perdu la vie. Un nouveau crime de guerre qui, une fois encore, reste largement ignoré par les capitales occidentales. Focus.

Mercredi 10 septembre, Israël a ciblé délibérément les bureaux de deux médias à Sanaa, tuant 31 journalistes. Dans un communiqué, l’agence de presse yéménite Saba a dénoncé des « tentatives flagrantes d’Israël de réduire au silence les médias libres qui continuent de dénoncer ses crimes et sa violence endémique en Palestine, au Yémen et dans d’autres pays de la région ».

Un énième crime de guerre contre la presse libre

Une frappe israélienne sur la capitale Sanaa et le gouvernorat d’al-Jawf a causé, mercredi dernier, au moins 50 morts, dont 31 journalistes. Le ministère yéménite de la Santé a aussi fait état de 165 blessés dans l’attaque.

Dans un texte rendu public le 12 septembre, le syndicat des journalistes yéménites déclare condamner « avec la plus grande fermeté le crime de guerre odieux perpétré par l’agression brutale d’Israël le mercredi 10 septembre 2025, qui a directement visé les bureaux des journaux 26 Septembre et Le Yémen dans la capitale, Sanaa ».

« Les attaques visant la liberté d’expression et le journalisme national ne feront que renforcer la détermination des journalistes à dévoiler les crimes israéliens et à transmettre la vérité, dans la défense du droit de nos peuples à la liberté, à la dignité et à la souveraineté. »

Le silence complice des capitales occidentales

Ce dimanche, les deux rédactions ciblées par Israël, le 26 Septembre et Le Yémen ont publié une tribune commune pour rendre hommage « aux 31 journalistes tombés en martyrs lors de l’agression israélienne qui a visé leur siège dans la capitale Sanaa, entraînant sa destruction totale ».

Le texte ajoute que « ce crime abominable s’inscrit dans une série d’atrocités perpétrées par l’entité sioniste usurpatrice, dans le cadre de son ciblage continu des journalistes et des professionnels des médias, qui ont montré au monde entier la réalité de ses crimes (…) visant tous les fondements de la vie à Gaza et en Palestine ».

« Le sang des journalistes yéménites s’est aujourd’hui mêlé à celui de leurs confrères dans la bande de Gaza, délibérément pris pour cible par les bombardements criminels de l’ennemi, dans le but d’éteindre la voix de la vérité et de masquer les crimes d’extermination commis contre les habitants de l’enclave. »

En France, rares sont les médias qui ont relayé ces assassinats commis par Israël. Et ce, alors que deux semaines plus tôt, la moitié du gouvernement yéménite avait déjà été décimée dans un même silence pesant.

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