Selon le plan de Donald Trump, base de l’accord du cessez-le-feu, une force internationale composée majoritairement de troupes arabo-musulmanes doit se déployer à Gaza au fur et à mesure d’un retrait de l’armée israélienne. Ce dimanche, Benyamin Netanyahou a toutefois exercé son veto sur la participation de certains pays à cette future force.
Entrée en vigueur depuis le 10 octobre et suivant le plan de « paix « présenté par Donald Trump, une force internationale de stabilisation (ISF) doit être créée pour superviser la reconstruction et la sécurité à Gaza. Ce dimanche, Benyamin Netanyahou a affirmé vouloir garder le contrôle sur la composition de cette force internationale.
Des troupes militaires sous l’égide du Qatar
Lors d’une escale à la base aérienne d’Al Udeid, samedi, Donald Trump a annoncé que le Qatar déploierait des troupes de maintien de la paix à Gaza si nécessaire. Recevant l’émir et le Premier ministre qataris à bord d’Air Force One, le président américain s’est félicité des progrès accomplis : « Ce que nous avons fait est incroyable : la paix au Moyen-Orient. Il s’agit d’une paix durable. »
Cette rencontre s’inscrit dans le prolongement de la visite en Israël du vice-président JD Vance et du secrétaire d’État Marco Rubio, venus superviser la mise en œuvre du cessez-le-feu. Le Qatar, médiateur clé des négociations ayant abouti à l’accord, devrait fournir du personnel militaire chargé d’en garantir le respect.
Le secrétaire d’État américain, arrivé jeudi en Israël, s’est dit « optimiste » vendredi 24 octobre quant au maintien du cessez-le-feu à Gaza. Dans la deuxième phase du cessez-le-feu, une force internationale de stabilisation doit être mise en place pour en assurer la surveillance.
🇺🇸 États-Unis | Diplomatie
— KRONIK Insights (@KRONIKInsights) October 25, 2025
🚨 Le président américain Donald Trump a rencontré l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, à bord de l’Air Force One.
📍 L’entretien aurait porté sur la situation à Gaza et la coopération régionale.#USA #Qatar #Diplomatie #KronikInsights pic.twitter.com/Gt6w7X7gTt
Netanyahou affirme son droit de véto
Vendredi, Marco Rubio avait déclaré à propos de cette force qu’il faudrait « que ce soient des personnes ou des pays avec lesquels Israël se sente à l’aise », après qu’une source du ministère turc de la Défense eut mentionné d’éventuelles discussions sur une participation turque.
Ce dimanche, Benyamin Netanyahou a réitéré sa volonté d’avoir la main sur les pays qui composeront la force internationale de stabilisation prévue dans le plan Trump. Le Premier ministre israélien a affirmé son droit de veto sur les membres de cette force.
« Nous avons (…) clairement indiqué au sujet des forces internationales qu’Israël déciderait quelles forces sont inacceptables pour nous », a t-il déclaré, s’opposant au déploiement de troupes turques. « Nous sommes un État indépendant », a-t-il martelé devant ses ministres. « Notre politique de sécurité est entre nos mains ».
Lire sur le sujet : Il n’y a jamais eu de « guerre » ni de « cessez-le-feu » à Gaza
Le désarmement du Hamas, point de tension
Outre le déploiement de l’ISF, les phases suivantes du plan Trump prévoient un nouveau retrait israélien de Gaza, le désarmement du Hamas et la reconstruction du territoire. Le mouvement palestinien refuse jusqu’à présent tout désarmement. Ses combattants se sont redéployés dans plusieurs secteurs de Gaza depuis le début de la trêve, affrontant des groupes armés accusés de collaborer avec Israël.
A lire aussi :

