Edit Template

Rupture de « l’accord de paix » à Gaza ? Israël frappe malgré la trêve

Malgré l’annonce d’un cessez-le-feu conclu le 10 octobre, les bombardements israéliens se poursuivent sur Gaza. La défense civile ont indiqué qu’au moins 45 Palestiniens ont été tués, ce dimanche, dans ces nouvelles frappes. Selon plusieurs médias locaux, l’armée israélienne a violé la trêve à plus de cinquante reprises en dix jours.

La trêve déjà rompue à Gaza ? Ce dimanche 19 octobre, des frappes israéliennes ont causé la mort d’au moins 45 personnes, selon la Défense civile sur place. Dans le même temps, Israël a suspendu « jusqu’à nouvel ordre » l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, où la population souffre de graves pénuries.

Au moins 47 violations israéliennes du cessez-le-feu

Des médias et responsables palestiniens accusent les forces israéliennes d’avoir commis au moins 47 violations du cessez-le-feu depuis le 10 octobre, provoquant près de 100 morts et plus de 230 blessés. De son côté, l’armée israélienne attribue au Hamas la responsabilité de la mort de deux soldats tués à Rafah, dans le sud du territoire palestinien.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ensuite ordonné d’agir “avec force » contre le Hamas, tandis que son ministre de la Défense, Israël Katz, a menacé que le mouvement paierait “un lourd tribut » pour chaque attaque contre les soldats israéliens.

Selon un responsable israélien, des combattants du Hamas auraient ouvert le feu sur des troupes israéliennes à Rafah, et plusieurs hommes armés Palestiniens approchant des zones sous contrôle israélien à Beit Lahia (nord) auraient été tués par un bombardement. La chaîne Channel 12 a reconnu que ces frappes visaient à protéger des groupes armés opérant pour le compte d’Israël.

Accusations fantaisistes d’Israël et rétablissement de la trêve

Face aux accusations, le Hamas a affirmé n’avoir « aucune connaissance d’incidents ou d’affrontements » à Rafah, réitérant son « engagement total à appliquer l’accord de cessez-le-feu dans toutes ses dispositions ».

Selon le média indépendant Drop Site News, l’explosion, qui a tué deux soldats, aurait en réalité été provoquée par un bulldozer israélien ayant roulé sur des munitions abandonnées par l’armée israélienne, et non par le Hamas. Washington a confirmé cette version, poussant Netanyahu à rouvrir les points de passage et à rétablir la trêve.

S’adressant aux journalistes à bord d’Air Force One, le président américain Donald Trump a déclaré lundi que « le cessez-le-feu à Gaza reste en vigueur », malgré les frappes israéliennes de dimanche. Israël a également confirmé l’arrêt de ses opérations aériennes au soir du 19 octobre, en application de la trêve.

Lire sur le sujet : Plan Trump : un accord fragile de cessez-le-feu annoncé à Gaza

La CPI maintient les mandats contre Netanyahou et Gallant

L’attitude du gouvernement israélien risque toutefois de replonger la région dans le chaos. Ses dernières déclarations traduisent une volonté manifeste de rompre le cessez-le-feu et de reprendre, sous une forme ou une autre, le génocide.

Autre revers pour Israël : la Cour pénale internationale (CPI) a rejeté vendredi la demande d’appel déposée par Israël contre la décision confirmant les mandats d’arrêt visant le Premier ministre Benyamin Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.

A lire aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Prouvez votre humanité: 6   +   10   =  

NEWSLETTER

PUBLICATIONS

À PROPOS

Newsletter

© Mizane.info 2017 Tous droits réservés.

slot777