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samedi 20 avril 2024

République, laïcité, lois : les musulmans sont des citoyens comme les autres

Dans sa dernière chronique publié par Mizane.info, Daniel Milan questionne l’égalité et la légalité de textes de lois visant des groupes sociaux spécifiques. « Les libertés d’expression, d’opinion, de religion, de prêche ;  de choix d’organisation, des imams, des prêches, font partie des droits humains et des libertés de chacun. On ne peut fermer des mosquées, persécuter, criminaliser, expulser des imams pour des critiques sur la politique de la République, imposer des chartes », écrit-il.

La République est une structure étatique chargée de veiller à la cohésion nationale ; à la protection de tous les citoyens, quels qu’ils soient et quels que soient leur origine, leur race, leur religion, leurs opinions, leur niveau social.

Les musulmans ont droit, à l’instar des autres citoyens, à l’Egalité de traitement, des droits et des libertés.

La République ne doit exprimer aucune préférence et aucune détestation.

La République ne peut être ni une idéologie, ni une religion.

Ce sont les principes qui régissent de nombreux pays et respectés par la plupart des gouvernants.

La laïcité honnête emplit ce même rôle.

Elle n’est ni une idéologie, ni une religion, elle ne s’ingère, ni n’organise aucune religion, ni n’impose aucune charte.

La laïcité est neutre et respecte toutes les religions et leurs fidèles.

Toute loi doit être fondée sur l’égalité entre tous et sur le respect des droits humains de chacun.

Elle ne peut établir ou induire, des distinctions, des préférences, des détestations, des privilèges, des inégalités, des aggravations de peine pour des raisons religieuses ou raciales, entre les citoyens.

Les différentes lois contre le voile, sécuritaires, d’impunité policière, dîtes  » antiracistes », mais utilisées à des fins racistes, ou d’impunité ; au bénéfice ou contre des parties de nos concitoyens, violent les principes d’égalité et les Droits humains.

Les projets de lois présentées actuellement devant l’Assemblée nationale, la loi de « sécurité globale », la loi appelée initialement  » contre le séparatisme islamiste », rebaptisée  » de « renforcement des principes républicains », entrent dans cette catégorie.

Les musulmans, à l’instar des autres citoyens, ont des droits humains.

Les libertés d’expression, d’opinion, de religion, de prêche, de choix d’organisation, des imams, font partie des droits humains et des libertés de chacun. On ne peut fermer des mosquées, persécuter, criminaliser, expulser des imams pour des critiques sur la politique de la République, imposer des chartes. On ne peut ni généraliser, ni amalgamer les musulmans avec les auteurs de faits délictueux.

Les musulmans à l’instar des autres citoyens d’un pays, sont égaux. Ils ont droit d’exercer et d’exprimer leurs opinions, des choix de société, des programmes politiques ; de contester, de manifester, de s’organiser en associations, d’être représentés, sans pour cela être qualifiés de  » séparatistes » ou  » d’ennemis de la République.

L’islam ne fait aucune distinction entre les musulmans, et plus généralement, entre les êtres humains. On est d’abord musulmans et êtres humains, ensuite, on peut être Soufi, salafiste, tabligh, Frère musulman, selon la voie, le cheminement, la sensibilité, la compréhension de chacun.

Les musulmans ont le droit de choisir leurs écoles (leurs courants), leurs pratiques, dans la mesure où celles-ci ne sont pas imposées et ne concernent que les concernés.

D’une manière plus générale, personne, n’a droit, d’imposer des opinions, quelles qu’elles soient, par la loi, la violence physique, les persécutions et la répression.

Daniel Milan

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