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Radicalisation : qui sont les députés à l’origine du rapport ?

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Les députés Eric Poulliat LREM (à droite) et Eric Diard (LR). 

La mission d’information sur la radicalisation dans les services publics, créée le 2 octobre 2018, a livré ses conclusions dans un rapport présenté le 26 juin. Les deux députés à l’origine de cette mission se nomment Eric Diard et Eric Poulliat. Le portrait des deux hommes par la rédaction de Mizane.info. 

Député LREM de le 6e circonscription de Gironde élu le 21 juin 2017, membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, Eric Poulliat est à 45 ans un député récemment entré dans la vie parlementaire.

Ancien socialiste (2005-2014), employé d’une médiathèque devenu directeur de cabinet de la mairie de Saint-Médard-en-Jalles, l’homme a fait partie de la promotion LREM de nouveaux députés à la dernière magistrature.

Favorable à la mise en place d’un récépissé dans les contrôle d’identité et d’une amende forfaitaire pour les consommateurs de stupéfiants, Eric Poulliat est ou a été membre de différentes commissions parlementaires, mission d’information et groupes d’études.

Un ex-sarkoziste qui a soutenu puis désavoué Wauquiez

Plus intéressant est le parcours d’Eric Diard. Député Les républicains de la 12e circonscription des Bouches-du-Rhône de 2002 à 2012, il remporte à nouveau la députation en 2017.

Ce lieutenant Les Républicains des Bouches-du-Rhône a été en son temps secrétaire national du transport aérien d’un certain Nicolas Sarkozy.

En 2017, il soutient la candidature très droitière d’un autre ténor, Laurent Wauquiez, pour prendre la tête du parti LR… avant de le désavouer, après la défaites des dernières européennes.

Défenseur de la loi anti-casseurs qui prévoit une interdiction administrative de manifester, membre d’un groupe de parlementaires proches du clan Dassault, hostile à la suppression de certaines indemnités parlementaires, Eric Diard a été épinglé par un rapport de la chambre régionale des comptes pour gestion « insincère » et « pratiques irrégulières ».

Membre des Groupe d’étude « république et religions » et « Chrétiens d’Orient », l’homme a notamment présenté la proposition de loi visant « à reconnaître le massacre de la population française à Oran le 5 juillet 1962 » et celle visant « à attribuer la carte du combattant aux soldats engagés en Algérie après les accords d’Évian du 2 juillet 1962 jusqu’au 1er juillet 1964 », ainsi que quatre autres textes sur le terrorisme dans l’Hexagone.

Co-initiateur de la mission d’information sur la radicalisation dans les services publics, ajoutons que Eric Diard s’est exprimé dans les médias français très tôt sur cette question, bien avant que la mission ait fini d’auditionner les membres prévus et tiré ses conclusions.

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