Au cinquième jour de la guerre, déclenchée par Israël contre l’Iran, de violentes explosions ont retenti à Tel Aviv et Jérusalem-Ouest. Les Gardiens de la révolution iranienne (CGRI) ont visé le centre de renseignement militaire israélien et un site du Mossad à Tel Aviv. La veille, Israël a frappé le siège de la télévision d’État iranienne ainsi qu’un hôpital dans l’ouest du pays. Récap.
De fortes explosions ont été entendues à Tel Aviv et à Jérusalem-Ouest, ce mardi, après l’alerte de l’armée israélienne concernant le lancement de missiles iraniens. L’Iran a affirmé avoir touché des « cibles stratégiques » à Tel Aviv notamment le centre de renseignement militaire israélien et le QG du Mossad.
Le centre du Mossad touché à Tel Aviv
« Divers types de drones destructeurs, dotés de capacités de destruction et de ciblage précis, ont détruit des positions stratégiques du régime sioniste à Tel-Aviv et Haïfa », dans le nord d’Israël, a déclaré ce mardi le général Kioumars Heidari, commandant des forces terrestres de l’armée.
Les Gardiens de la révolution iranienne (CGRI) « ont frappé le centre du renseignement militaire de l’armée du régime sioniste, « Aman », et le centre de planification des opérations terroristes du Mossad, à Tel-Aviv. Ce centre est actuellement en feu », ont-ils déclaré dans un communiqué lu à la télévision d’État.
De même, les principales raffineries de pétrole ont été fermées à Haïfa, en raison des dommages causés par les missiles iraniens. Il en est de même pour la centrale électrique de Haïfa. Des informations confirmées par le site israélien Ynet News qui rapporte que des missiles iraniens se sont écrasés sur quatre sites en Israël.
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Téhéran dénoncent les « crimes de guerre » d’Israël
Hier, des frappes israéliennes ont visé le siège de la télévision d’État iranienne à Téhéran, faisant au moins trois morts, selon un bilan diffusé par la chaîne. « Cette attaque illustre le comble de la lâcheté : ils [les Israéliens] ne peuvent remporter de véritable bataille et s’en prennent à un bâtiment civil », a déclaré Abbas Araghtchi, le chef de la diplomatie iranienne, à la télévision.
Plusieurs médias iraniens ont également rapporté qu’un hôpital de l’ouest de l’Iran avait subi d’importants dégâts à la suite d’une attaque israélienne ce lundi. « L’hôpital Farabi a (..) été durement endommagé », a indiqué l’agence de presse Tasnim. Téhéran a dénoncé un « crime de guerre ».
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L’agence Tasnim rapporte également une autre attaque israélienne dans l’ouest du pays contre une caserne de pompiers « de la municipalité de Musiyan », dans la province occidentale d’Ilam.
Des appels aux déplacements forcés
Épuisés par les frappes et ayant reçu leur premier ordre d’évacuation de la part de l’armée israélienne, les habitants de Téhéran ont découvert, tard dans la nuit du lundi au mardi 17 juin, le message du président américain, Donald Trump, appelant « tout le monde à quitter Téhéran immédiatement ». Une méthode génocidaire déjà mainte fois utilisée à Gaza.
