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L’organisation Urgence Palestine visée par une procédure de dissolution

Onde de choc pour les militants pro-palestiniens en France. Omar Alsoumi, porte-parole d’Urgence Palestine, a annoncé mardi avoir reçu un courrier du ministère de l’Intérieur signalant une procédure de dissolution. Le ministre Bruno Retailleau a confirmé cette décision mercredi. Le collectif dénonce « une politique de répression » alignée sur les discours de l’extrême droite. Explications.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, ce mardi, Omar Alsoumi, porte-parole d’Urgence Palestine, a indiqué avoir reçu un courrier du ministère de l’Intérieur l’informant de l’ouverture d’une procédure de dissolution. Le ministre Bruno Retailleau a confirmé, ce mercredi, avoir engagé cette procédure à l’encontre du groupe Urgence Palestine, arguant qu’il fallait « taper sur les islamistes ».

Fer des mobilisations pro-palestiniennes en France

Créé à l’automne 2023, en pleine offensive israélienne sur Gaza, Urgence Palestine, rassemblant « des citoyens, des organisations et mouvements associatifs, syndicaux et politiques mobilisés pour l’auto-détermination du peuple palestinien », s’est rapidement imposé comme l’un des fers de lance des mobilisations en France en soutien au peuple palestinien.

Manifestations, sensibilisations, relais médiatiques : le collectif s’est distingué par un activisme constant et une forte présence sur les réseaux sociaux. Les autorités françaises souhaitent donc, par cette procédure de dissolution, mettre un terme aux activités de l’organisation.

« Alors que le génocide s’intensifie à Gaza, alors que le siège affame et détruit tout un peuple, que fait l’État français de Macron et Retailleau ? Il prononce la dissolution de la principale organisation des Palestiniens en France », dénoncent les responsables d’Urgence Palestine dans un communiqué.

« Dénoncer un génocide ne sera jamais un crime »

Le collectif qualifie cette décision « d’une gravité extrême », qu’il attribue à « une revendication portée depuis des mois par Julien Odoul », député d’extrême droite. Il estime également que « le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau entérine une politique de répression alignée sur les mots d’ordre de l’extrême droite en France et du gouvernement israélien ».

« Dénoncer un génocide ne sera jamais un crime. Résister face à l’injustice n’est pas un délit. Exiger la liberté pour le peuple palestinien n’est pas une revendication extrémiste violente. Au contraire : c’est une exigence humaine. »

Plusieurs députés français de La France insoumise (LFI) ainsi que des organisations de défense des droits humains ont exprimé leur soutien à Urgence Palestine. Cette procédure s’inscrit dans une série de dissolutions prononcées ces dernières années contre des organisations pro-palestiniennes, comme le Comité Action Palestine ou encore le Collectif Palestine Vaincra.

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