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samedi 20 avril 2024

Le syndrome ottoman ou les origines de la « réforme »

« SORTIE DE L’AMBASSADEUR DE LA SUBLIME PORTE, MEHEMET-EFFENDI, DE L’AUDIENCE ACCORDÉE PAR LE ROI, LE 21 MARS 1721 », par Martin Pierre-Denis.

Les notions de islah et nahda employées pour désigner le mouvement de réforme né dans les pays arabo-musulmans à la fin du XIXe siècle et dans la première partie du XXe remontent en réalité à l’histoire de l’Empire ottoman. C’est la thèse défendue par Mouhib Jaroui dans ce qu’il nomme le syndrome ottoman et qu’il développe dans un article exclusif que vous propose Mizane.info.

Pourquoi écrire ce texte ?

Rares sont les études qui ont pris soin de montrer que le démantèlement de l’empire Ottoman a été précédé par une défaite idéologique et culturelle de la Sublime Porte et sa Cour.

En quelques pages, on ne peut inventorier toutes les causes de la chute de l’empire Ottoman au risque de tomber dans les généralités. Aussi, notre article s’est focalisé sur les réformes entreprises par l’empire comme accélérateur de sa propre chute.

Mustapha Kemal.

La valeur ajoutée de cet article est triple. Il montre que le déclin de l’empire Ottoman ne date pas de 1923, mais bien avant. Sa chute n’est pas un état, mais un long processus. Surtout, notre apport réside dans l’application de la théorie institutionnaliste à la longue chute de l’empire.

Et si Mustapha Kemal Atatürk n’avait fait en réalité qu’entériner une longue tradition ? Cette question, aussi surprenante soit-elle, mérite d’être posée dans le silence des passions. Enfin, il vise à faire le lien entre ce que nous avons appelé le syndrome Ottoman et le mouvement réformiste en islam, et montrer que les concepts de « Islah » et « Nahda » sont dans uns large partie liés à l’histoire de l’Europe bien plus qu’à celle de la communauté musulmane.

Nous entendons par « syndrome Ottoman » cet esprit réformiste modelé et souvent dicté par l’histoire de l’Europe et qui n’a pas réussit à faire naître de l’intérieur, de façon autonome, ses propres règles de renaissance.

Abdulhamit II.

Que l’on ne s’y trompe pas, notre propos ne vise en aucun cas à remettre en cause l’ouverture sur autrui ou l’inspiration des expériences étrangères. Un Etat qui ne

s’ouvrirait pas sur les expériences de ses homologues se prive sans aucun doute d’opportunités considérables.

Simplement, nous avons constaté une compréhension pernicieuse de l’ouverture, de la réforme et du renouvellement, expliquant dans une large mesure la précipitation de la chute de l’empire, encore sacralisé de nos jours.

Pour ne pas alourdir la lecture du texte, nous avons choisi de ne pas relater les oppositions à ce phénomène d’occidentalisation par le haut, c’est notamment le cas du Sultan Abdelhamid II…par écrit, dans ses mémoires.[1]

Les privilèges commerciaux comme point de rupture

Fondé en 1299, l’empire Ottoman ne connaîtra sa gloire imposante qu’à partir du 15ème siècle avec la prise de Constantinople. Alors que l’empire Ottoman vit son « âge d’or »[2], Souleymane le Magnifique prend une décision (entre autres facteurs) qui mettra en péril l’économie de l’empire et redéfinira les rapports de force entre l’Europe et les Sultans qui se succéderont.

En effet, en 1535 le royaume de France obtînt du Sultan des privilèges commerciaux de grande ampleur, jamais consentis jusqu’à lors, et qui en profiteront bientôt par l’entremise française à d’autres puissances européennes puisque leurs échanges commerciaux et leurs finances publiques seront améliorés.

François Ier et Soliman le Magnifique.

Il est important de noter que ces privilèges ont été accordés alors que l’empire vivait ses moments de « gloire », il était arrivé jusqu’aux portes de Vienne, et il venait ensuite de sauver la France (à sa demande) des griffes de Charles Quint.

Pour certains historiens, ces privilèges auraient été motivés par le désir de l’empire de peser sur la politique du continent européen.

Ces accords, c’est-à-dire « ces privilèges accordés aux étrangers au sein de l’empire Ottoman ont été offerts de plein gré », écrit effectivement Rachid Rédha dans al-manâr, mais quand l’empire faiblit sensiblement et tentera de remettre en cause ces accords, ce sont les puissances européennes qui lui signifieront une fin de non recevoir.

Notons que ces privilèges ont concerné aussi les chrétiens de l’empire favorisant un rapprochement avec l’Europe, jusqu’à un droit de regard stricte sur eux des autorités européennes. Le ralentissement de l’économie ottomane qui en résulte fera des européens « un gouvernement dans le gouvernement Ottoman »[3], un contre-pouvoir.

Par exemple, en 1860, la France envoie ses troupes au Liban pour protéger les chrétiens contre les Druzes. Pour certains historiens, ce sont les privilèges commerciaux qui vont permettre peu à peu aux européens de s’ingérer dans les affaires ottomanes, jusqu’à devenir une « tradition politique ».

Les réformes et les Tanzîmât ou les manifestations du syndrome ottoman

Ce rappel historique et cette mise en contexte sont nécessaires pour comprendre les trois concepts phares de l’empire : « Islah », « Tanzimat » et « Nahda ». Lorsque les hommes du pouvoir sentirent l’affaiblissement économique progressif de l’empire, aggravé par des défaites successives, des pertes de territoires et du contrôle des mers orientales, des réformes ont dans un premier temps été mises en place.

Sur le plan fiscal, les provinces arabes en ont payé le tribut, les impôts sur les individus ont été multipliés par 13 entre 1583 et 1681[4], cependant que les Sultan et la Cour rapprochée n’ont pas vu leur train de vie changer.

Pierre le Grand.

Si les réformes étaient pour l’essentiel des représentations et des suggestions nouvelles qui ont commencé dès le 17ème siècle, les Tanzîmât ou les « réorganisations » sont plus concrètes en ce qu’elles sont des « procédures législatives qui instituent et mettent en œuvre ce mouvement de réforme, c’est-à-dire une réglementation officielle par le pouvoir central »[5].

Ces Tanzîmât, qui ne débuteront de façon massive qu’au début du 19ème siècle, ont enthousiasmé beaucoup d’historiens y voyant le début du processus de « modernisation », du « progrès » et de « Nahda » (la renaissance). Qu’en est-il en réalité ?

Les défaites de l’armée Ottomane face à la Russie puis face à l’Autriche en 1681 puis en 1683 ont progressivement suggéré que le modèle occidental devait être impérativement imité. D’autant plus que le Tsar Pierre le Grand (1672-1725) modernisa son institution militaire sur le modèle de ses homologues européens.

Les débats au sein de l’empire se centrèrent alors sur l’imitation de la modernité européenne, au départ chez l’élite, puis jusqu’à la Sublime Porte. C’est le début de ce que l’on pourrait appeler « la rage de singer l’Occident »[6].

Des exemples de réformes et de Tanzimat

 Les Tanzimat ont duré près de 40 ans, de 1839 à 1876. Mais ce que l’on appelle les réformes ont commencé bien avant.

Par exemple, le Sultan Ahmed III (1703-1730) décida de s’ouvrir complètement à l’Europe en donnant son accord à l’envoi d’ambassadeurs attitrés à Vienne en 1719 et deux ans après l’ouverture de la première ambassade à Paris, « afin de mener une étude approfondie des dimensions de la civilisation et du progrès industriel »[7].

Le sultan Mustapha III.

Par exemple il était demandé dès le début du XVIII siècle à un haut dignitaire de la Sublime Porte de rédiger des comptes rendus de ce qu’il voyait lors de son séjour en France, c’est ainsi qu’il publiera un livre qui devint très vite populaire auprès des milieux ottomans, « Le paradis des infidèles » de Mohamed Éfendi.

Le Sultan Mahmoud 1er  (1730-1753) s’entoure des services d’un conseiller français en affaires militaires, l’officier Claude Alexandre de Bonneval. Une première imprimerie voit le jour à Istanbul en 1727, elle servira de relai pour la diffusion de la culture occidentale.

Le Sultan Mustapha III (1757-1773) s’entoure lui aussi d’un comité d’officiers et d’experts européens, comme le militaire François de Tott. Sous le règne du Sultan, Istanbul reçoit des dizaines d’experts sous le patronage d’un diplomate et membre de l’Académie Française.

Il en est de même pour le Sultan Selim III (1789-1807) initiateur du « nouvel ordre » en s’inspirant des européens et des français tout particulièrement. C’est ainsi qu’il s’entoura d’un comité consultatif dont un franco-arménien.

Sa nouvelle armée était instruite par des officiers et des experts européens, la langue française comme langue de transmission du savoir militaire était permise. Le plus étonnant, c’est que la police ottomane était concernée par ce mouvement de réforme et de réorganisation, « en ce qui concerne la police, l’appel à des experts français est attesté à partir des années 1880.

Sans qu’il soit massif, le phénomène donne aux experts français un rôle crucial dans la réorganisation de la police de la capitale ottomane et sa formation aux techniques modernes de maintien de l’ordre et d’identification », c’est l’inspecteur Bonin, logé dans un Palais, qui sera chargé de la mission[8].

Enfin, l’arsenal juridique Ottoman ne manqua pas de s’inspirer du droit positif européen, français notamment, avec quelques adaptations cependant : « La dette de la législation ottomane envers la France est impressionnante : le Code pénal de 1858 fut élaboré d’après son homologue français de 1810, celui de procédure pénale (1879) d’après le code de 1808 et celui de procédure civile (1879) fut calqué sur le code de 1807.

Le Code de commerce français de 1807 et celui de commerce maritime  inspirèrent  leurs  équivalents  ottomans  de  1850  et  de 1863 ».[9]

Pour une lecture institutionnaliste des réformes et des Tanzimates

L’empire ignorait que les structures institutionnelles et sociales russes et européennes ne sont pas celles de la société ottomane. Les institutions sont très souvent, voire toujours, la traduction dans le réel des normes et des valeurs sociales, comme la culture, la tradition, la religion, etc.

Pour D. North, les institutions sont des contraintes humaines informelles et formelles qui structurent les interactions politiques, économiques et sociales afin de pallier l’incertitude et instaurer de l’ordre.

Ainsi, une institution importée d’un autre pays peut ne plus remplir ses fonctions au motif de l’ignorance des procédures informelles d’application. Il précise en outre que le choix institutionnel de départ conditionne les choix futurs[10].

Par exemple, la modernisation russe n’impliquait pas la destruction des structures traditionnelles et informelles ou institutions juridiques et formelles déjà en place. Or, la modernisation de l’empire Ottoman est venue de l’extérieur avec des outils et des concepts occidentaux et étrangers, ce faisant au détriment d’institutions primordiales.

Ce fut le cas de la suppression « par le haut » des Janissaires (al-inkichâriya), cette force armée traditionnelle, et son remplacement par le nouvel ordre militaire[11].

Les résistances de l’armée traditionnelle au changement, sa fin tragique et l’échec de la nouvelle armée à faire face aux défis extérieurs confirment rétrospectivement que l’importation d’institutions étrangères sur un sol qui ne leur sont pas forcément propice est vouée à l’échec. C’est une règle d’or chez les institutionnalistes.

Plus généralement, les analyses de Dani Rodrik sont connues en effet par l’importance de la prise en compte des « contextes locaux » dans les prescriptions des réformes qui doivent être selon lui « contingentes », car les opportunités et les contraintes dépendent toujours des conditions initiales de « l’environnement institutionnel »[12].

De surcroît, il y a selon lui une forte incertitude du passage des principes à leur application sur le terrain sous forme de dispositifs institutionnels donnés. De même, il est peu probable que les institutions prennent ici une forme particulière en raison des fonctions qu’elles remplissent ailleurs.

Le verdict est sans appel : « tout l’art de la réforme consiste à faire des choix pertinents entre de multiples solutions institutionnelles possibles », autrement dit « les innovations institutionnelles s’exportent mal ». Prenons un exemple proche de nous.

Le consensus de Washington, comme impératif de libéralisation et d’ouverture inconditionnelle des économies en voie de développement, a montré l’inévitable échec de l’application à la lettre de ces principes occidentalo-centristes. L’Inde et la Chine, n’ayant pas appliqué ces principes, ont connu une meilleure trajectoire économique, à l’inverse de l’Afrique et de l’Amérique du Sud.

Or, à la lecture des Tanzîmât, il apparaît que l’empire Ottoman s’est fourvoyé dans une mentalité de « ce qui marche chez eux doit marcher chez nous ». Par exemple, suite à la victoire de la Prusse face à la France en 1870, l’armée Ottomane tenta d’adopter le modèle prussien à partir de 1882 en recevant sur son territoire des militaires allemands.

Ils ont ignoré que les institutions européennes et russes de l’époque ne sont pas une manne qui tombe du ciel, transposables telles quelles, elles résultent plutôt d’efforts cognitifs et « d’échafaudages mentaux ». Et au sein même de l’empire, il y a une diversité des contextes locaux parfois ignorés.

C’est ce qu’a constaté le grand historien libanais, Wajîh Kawtharânî : « les Tanzimat n’ont pas pris en compte la diversité des provinces ottomanes ».[13] Quant au fameux ministère des Awqâf religieuses, vital et en vigueur depuis des siècles, en 1871 le Sultan décrète sa suppression, mais ne sera pas appliquée.

De même, ils n’ont pas pris en compte le phénomène de « complémentarité institutionnelle », puisque l’efficacité d’une institution ou sa performance dépend souvent de son articulation avec d’autres institutions. Par exemple, une amélioration de l’institution militaire sans prise en compte des institutions économiques peut conduire à un échec cuisant.

Tel fut le cas de la Tunisie qui s’est écroulée sous les dettes, favorisant la constitution d’une commission étrangère pour épurer sa dette en 1869, et préparant in fine sa conquête militaire par la France.

La pensée arabe contemporaine ou la persistance du syndrome ottoman ?

Nombreux sont les penseurs arabes qui fixent le début de la « réforme » (le islah et ensuite la nahda) au 19ème siècle sous l’ère de Mohamed Ali en Egypte. Or nous avons vu qu’il n’en est rien puisque ce processus trouve ses racines au moins au 17ème siècle, souvent sous l’imposition des occidentaux aux turcs.

Cette obsession presque maladive de la réforme, cette mentalité du Islah, qui se positionnait idéologiquement et de facto par rapport à l’occident, se prolongea jusqu’à nos jours dans la pensée arabe.

Le mouvement de « réforme » et de « modernisation », qui eut lieu dans la province égyptienne de l’empire Ottoman sous le gouverneur Mohammed Ali, en est une bonne illustration. Avant d’aborder la question de la réforme dans la pensée arabe, interrogeons-nous d’abord sur la personnalité controversée de ce gouverneur.

Il se ventait dans les assemblées d’être né « dans le même pays qu’Alexandre et la même année que Napoléon  ». Ce Wali d’Égypte « a un objectif prioritaire : se doter d’une armée moderne. Pour  cela,  il  lui  faut  des instructeurs,  qu’il  embauche  d’abord  en  Italie,  puis  en  France, parmi des officiers napoléoniens que la chute de l’Empire  a  mis  au  chômage »[14].

Mohammed Ali envoya une mission d’une quarantaine de jeunes étudiants en France afin « d’importer la civilisation » en Égypte. Ils partirent d’Alexandrie à Marseille, dont l’imam était Rifâ’at Tahtâwî, un jeune Azharite de 25 ans.

Muhammad Ali.

À son retour en Égypte, il publia son ouvrage intitulé « Le Raffinement de l’or : abrégé de Paris » et dont Mohammed Ali demandera la distribution d’un exemplaire aux fonctionnaires.

Ouvrage qui sera traduit en turc. Son objectif est clair : « Par cette relation j’ai voulu exhorter les pays musulmans à rechercher les sciences et les industries qui existent en perfection chez les Européens.  Je  prie  Dieu  que  cet  ouvrage soit bien accueilli de l’élite et du peuple, et que par  lui  le  Seigneur  veuille  arracher  au  sommeil  de  l’insouciance  toutes  les  nations  de  l’islam, arabes  et  non  arabes. », écrit R. Tahtawi, l’un des précurseurs des « Lumières[15] » dans le monde musulman.

Il est intéressant de constater que ce processus de modernisation ne concerna pas que la Sublime Porte, mais aussi ses provinces arabes avec des « effets de miroir » entre elles, comme c’est le cas entre l’Égypte et la Tunisie.

En effet, le Bey Ahmed (1837-1855), afin de réformer son armée, demanda à traduire l’histoire de France, plus particulièrement celle de Napoléon, et créa en 1838 une école d’ingénierie et Polytechnique dont la plupart des instructeurs étaient français.

Il en est de même pour Kheiruddîne Attunsî (1810-1890), « l’un des chefs de fil du réformisme musulman » qui occupa d’importantes fonctions politiques en Tunisie et à Istanbul. Son ouvrage, Aqwam al-masâlik fî ma’rifat ahwâl al-mamâlik (1867), s’inscrit dans une approche « libérale ».

La traduction de l’introduction parut à Paris sous le titre « Les réformes nécessaires aux États musulmans », en 1868.

Dans cet ouvrage d’environ 500 pages, Kheiruddine propose une « recherche sur les causes du progrès et du retard de la communauté musulmane »[16], mais il porte dans sa grande majorité sur les récits de ses voyages au travers de 20 Etats, dont un seul musulman (l’empire Ottoman) les 19 autres chapitres concernent les États européens.

Dès l’introduction de l’ouvrage, Kheiruddine Attunsî défend longuement et ardemment les Tanzîmât en tentant de leur donner des justifications religieuses contre les opposants auxquels il s’en prend parfois violemment. Il va même jusqu’à les soupçonner d’être au service des européens ![17].

Enfin, cet héritage réformiste ne s’est pas limité au champ intellectuel musulman contemporain, ses conséquences persistent encore aujourd’hui, y compris dans le champ politique arabe, comme le note Odile Moreau dans ses travaux.[18]

Mouhib Jaroui

Notes :

[1] Le Sultan Abdelhamid II, Mothakkirâtî Assiyâsiya, 1891-1908, publié en 1977 chez Moassassat Arrisâla, p. 194.

[2] Ali Mohammed Mohammed Açallâbî, Addawlatu l’utmâniyya, ‘awâmil annuhûd wa asbâb assuqût, 5ème éd., 2018, p. 219, chez Dâr Ibn kathîr.

[3] Qays Jawâd al-‘azâwî, Addawlatu l’utmâniyya, qirâat jadîda li’awâmil al-inhitât, 5ème éd., 2014, p. 43, chez  Âfâq linnachr wa tawzî’.

[4] Dimitri Kistiksis, L’empire Ottoman, 1985, pp. 112-114, cité par al-‘azâwî, p. 52.

[5] Qays Jawâd al-‘azâwî, Addawlatu l’utmâniyya, qirâat jadîda li’awâmil al-inhitât, 5ème éd., 2014, p. 55, chez  Âfâq linnachr wa tawzî’.

[6] Jean-François Solnon, L’empire Ottoman et l’Europe, 2017, p. 593, éditions Perrin.

[7] Qays Jawâd al-‘azâwî, p. 65.

[8] Noemie Lévy, « Modalités et enjeux de la circulation des savoirs policiers : un modèle français pour la police ottomane ? », Revue d’histoire des sciences humaines, 2008, p.15.

[9] Jean-François Solnon, L’empire Ottoman et l’Europe, 2017, p. 604, éditions Perrin.

[10] Douglas North, Institutions, 1991.

[11] Qays Jawâd al-‘azâwî, Addawlatu l’utmâniyya, qirâat jadîda li’awâmil al-inhitât, 5ème éd., 2014, p. 63, chez  Âfâq linnachr wa tawzî’.

[12] Dani Rodrik, Nations et mondialisation : les stratégies nationales de développement dans un monde globalisé, 2008, p. 7.

[13] Wajîh Kawtharânî, Assulta wa al-mujtama’ wa al-’amal assiyyâssî min târîkh al-wilâyat al-’uthmâniya fî bilâd Ashâm, 1988, p.121.

[14] Robert Solé, Ils ont fait l’Egypte moderne, 2017, p.51-52.

[15] Mohammed Amâra, Rifâ’at Tahtâwî, râid attanwîr fî al-‘asr al-hadîth, 1ère ed. 1984, 4ème ed. 2009, chez Dâr Shurûq.

[16] Kheiruddine Attunsî, Aqwam al-masâlik fî ma’rifat ahwâl al-mamâlik, p. 75.

[17] Kheiruddine Attunsî, p. 52.

[18] Odile Moreau, Notion et nature de l’Etat, de l’héritage ottoman aux réformes constitutionnelles modernes, Les cahiers de l’Orient, 2013, N°110, pp. 117-134.

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