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Israël : l’Arabie saoudite évoque une possible reconnaissance « sous conditions »

Riyad pourrait-elle bientôt intégrer les accords d’Abraham ? Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a en effet affirmé mardi, depuis la Maison Blanche, vouloir œuvrer à une reconnaissance d’Israël « dès que possible », à condition qu’une « solution » à deux États voie le jour.

« Nous voulons rejoindre les accords d’Abraham, mais nous souhaitons aussi nous assurer que la voie vers une solution à deux États soit clairement définie », a déclaré mardi le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman, dans le bureau Ovale de la Maison Blanche, aux côtés de Donald Trump.

« Nous allons travailler afin de réunir les conditions adéquates »

Le président américain a récemment renouvelé son intention de voir l’Arabie saoudite – acteur majeur du Moyen-Orient – intégrer les accords d’Abraham, par lesquels plusieurs pays arabes avaient reconnu Israël durant son premier mandat. En 2020, les accords d’Abraham avaient abouti à la normalisation des relations entre Israël et divers États arabes. Jusqu’à présent, le royaume saoudien avait refusé de participer à ce processus soutenu par Donald Trump.

Le prince héritier a affirmé mardi avoir eu « une discussion constructive » à ce propos avec le président américain. « Nous allons travailler afin de garantir que les conditions adéquates puissent être réunies dès que possible pour y parvenir », a-t-il ajouté.

Un « très bon pressentiment » pour les accords d’Abraham

En outre, selon des propos rapportés par le quotidien israélien Haaretz, Mohammed Ben Salman, interrogé par des journalistes sur le montant que son pays entendait consacrer à la reconstruction de Gaza, a répondu que la question restait en débat, avant que Donald Trump n’ajoute : « Ce sera beaucoup, c’est très important pour lui ».

Invité par Trump, qui assurait que son hôte avait un « très bon pressentiment » concernant les accords d’Abraham, le prince saoudien a répondu : « Nous voulons la paix pour les Israéliens. Nous voulons la paix pour les Palestiniens ». « Nous voulons qu’ils coexistent pacifiquement dans la région, et nous ferons notre possible pour atteindre cet objectif », a-t-il poursuivi.

Lire sur le sujet : Gaza – la normalisation Israël – Arabie saoudite au cœur des négociations

Le dirigeant saoudien nuance désormais sa position

En 2020, les accords d’Abraham avaient conduit Israël, les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc – à normaliser leurs relations. Cependant, nombre d’États avaient refusé d’y prendre part, notamment l’Arabie saoudite, ainsi que la Syrie et le Liban. Le 6 novembre, le Kazakhstan avait annoncé rejoindre les accords, à la suite d’une rencontre à la Maison Blanche entre son président, Kassym-Jomart Tokaïev, et Donald Trump.

Avec le génocide à Gaza déclenché par Israël après le 7 octobre 2023, Riyad avait exclu toute normalisation sans la création d’un État palestinien viable et souverain. Une perspective rejetée par le gouvernement du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Le dirigeant saoudien nuance désormais sa position en évoquant une « voie vers une solution à deux États ».

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