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Israël bombarde massivement l’Iran : « c’est une déclaration de guerre » 

Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a mené des frappes contre des sites militaires et nucléaires en Iran, tuant plusieurs hauts responsables de la République islamique. Tel-Aviv a promis de poursuivre son agression, tandis que Téhéran a juré de se venger. Ce nouveau bouleversement marque un point de non retour dans cette région du Moyen-Orient. Récap.

L’armée israélienne a mené, dans la nuit du jeudi au vendredi 13 juin, une série de bombardements ciblant plusieurs régions d’Iran, dans le but déclaré de frapper le programme nucléaire iranien. Plusieurs hauts responsables militaires ont été tués et au moins 95 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été blessées. En réponse, les forces armées iraniennes ont averti qu’elles n’auraient « pas de limites » dans leur riposte à Israël.

Une nouvelle agression militaire qui « va durer »

Les frappes israéliennes, débutées dans la nuit, ont visé des sites militaires et nucléaires à travers le pays, y compris à Téhéran. Dans une vidéo, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a prévenu que cette agression militaire durerait « de nombreux jours » et confirmé, vendredi matin, que les frappes se poursuivaient.

Parmi les victimes figurent des figures de haut rang, comme le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la révolution, le général Gholam Ali Rashid, et le chef d’état-major Mohammad Bagheri. Selon l’agence Tasnim, deux scientifiques du programme nucléaire, Mohammad Mehdi Tehranchi et Fereydoun Abbasi, ont également été tués.

Des « fortes explosions » ont touché des immeubles résidentiels de Téhéran, blessant de nombreuses personnes. Le centre de commandement des Gardiens de la Révolution a aussi été touché. L’armée israélienne affirme avoir mobilisé environ 200 avions pour viser près d’une centaine de cibles à travers l’Iran.

« Répondre est un droit légal et légitime »

En réponse, l’Iran a lancé environ 100 drones vers Israël, selon l’armée israélienne. La Jordanie, voisine, a annoncé avoir intercepté des drones et missiles violant son espace aérien. L’ayatollah Ali Khamenei a promis une « vengeance sévère » et un sort « douloureux » à Israël.

« Répondre à cette agression est le droit légal et légitime de l’Iran conformément à l’Article 51 de la Charte des Nations unies », a affirmé le ministère iranien des Affaires étrangères, ajoutant que les forces armées iraniennes « n’hésiteront pas à défendre la nation iranienne avec toutes leurs forces ».

En réaction, Israël a décrété l’état d’urgence et fermé son espace aérien, tout comme l’Iran et l’Irak. L’ONU a appelé à la « retenue maximale », tandis qu’Oman a condamné une « escalade dangereuse ». Paris a également appelé à la « retenue », et la Chine s’est dite prête à jouer un « rôle constructif » pour la désescalade.

Les Etats-Unis, complice ?

Les marchés ont vivement réagi : les cours du pétrole ont bondi de plus de 12 %, nourrissant les craintes d’une crise énergétique. Le président américain Donald Trump, informé en amont de l’opération, a déclaré : « L’Iran ne peut pas avoir la bombe nucléaire et nous espérons revenir à la table des négociations. »

Face à la perspective d’un « conflit massif » au Moyen-Orient, Washington avait réduit hier son personnel diplomatique, notamment en Irak. Dans une lettre adressée vendredi aux Nations unies, le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi, a décrit l’attaque israélienne comme « une déclaration de guerre » contre l’Iran

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