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Génocide à Gaza : le rapport de Francesca Albanese met en cause 63 États

Depuis Le Cap, en Afrique du Sud, la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la Palestine, Francesca Albanese, a présenté mardi à distance son rapport intitulé « Génocide à Gaza : un crime collectif » devant l’Assemblée générale des Nations unies. Ce document de 24 pages analyse la responsabilité de 63 États dans le génocide à Gaza.

Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur la Palestine, a présenté, mardi, son nouveau rapport, « Génocide à Gaza : un crime collectif », devant l’Assemblée générale de l’ONU. Ce document, qui examine la responsabilité de 63 États dans les actions génocidaires menées par Israël à Gaza et en Cisjordanie, dénonce « des décennies d’échec moral et politique ».

« Trop d’États ont armé, financé et protégé l’apartheid militarisé d’Israël »

« Au 751e jour du génocide à Gaza, je tiens d’abord à rendre hommage aux victimes et aux survivants de tous les génocides, passés et présents », a déclaré Francesca Albanese, en amont de son discours prononcé virtuellement devant la Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies.

Elle a souligné que son rapport révèle que « ces horreurs ne sont pas une aberration, mais l’aboutissement de décennies d’échecs moraux et politiques au sein d’un ordre mondial colonial », soutenu, selon elle, par « un système global de complicité ». Rappelant que de nombreux pays ont facilité l’offensive d’Israël contre Gaza, elle a affirmé :

« Par des actions illégales et des omissions délibérées, trop d’États ont armé, financé et protégé l’apartheid militarisé d’Israël dans le territoire palestinien occupé, permettant à son entreprise coloniale de se transformer en génocide — le crime ultime contre le peuple autochtone de Palestine. »

Le rôle centrale des États-Unis

Ce génocide a été rendu possible, selon l’experte de l’ONU, par une protection diplomatique dans les « forums internationaux », des liens militaires qui « ont alimenté la machine génocidaire » et une assistance sécuritaire accumulée avec des entités comme l’Union européenne.

Le rapport détaille également comment cette atrocité retransmise en direct a été facilitée par des États tiers, en insistant sur le rôle des États-Unis, qui ont fourni une couverture diplomatique à Israël en utilisant leur droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU à sept reprises.

Plusieurs pays ont, selon le rapport, continué de livrer des armes à Israël, alors même que les preuves du génocide s’accumulaient. Il pointe aussi l’hypocrisie du Congrès américain, qui a voté un plan de 26,4 milliards de dollars pour l’armée israélienne, au moment où Israël menaçait d’envahir Rafah.

Lire sur le sujet : Francesca Albanese accuse les États-Unis de vouloir la faire taire

« Ce rapport est un document important révélant l’ampleur des crimes israéliens »

Francesca Albanese a notamment indiqué que « plus de 240 000 personnes ont été tuées ou blessées, des milliers sont portées disparues, ensevelies sous les décombres ou détenues dans les prisons israéliennes », ajoutant que Gaza « reste étouffée, affamée et dévastée ».

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a salué ce rapport publié par la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés, affirmant qu’il reflète objectivement et avec précision la réalité de l’occupation israélienne et ses crimes documentés contre le peuple palestinien.

Dans un communiqué relayé par l’agence palestinienne WAFA, il déclare: « Ce rapport est un document important par les faits et les preuves juridiques qu’il contient, révélant l’ampleur des crimes israéliens et de la complicité internationale dans la poursuite du génocide contre les Palestiniens à Gaza ».

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