Edit Template

Gaza : une « famine de masse » est en cours, alertent une centaine d’ONG

La situation humanitaire est au-delà de l’urgence à Gaza. Plus d’une centaine d’organisations humanitaires avertissent ce mercredi qu’une « famine de masse » se propage dans l’enclave Palestinienne dévastée par un génocide. « Nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent », indiquent dans un communiqué les ONG, dont Médecins sans frontières, Médecins du monde, Caritas, Amnesty International, ou encore Oxfam international. 

Le risque d’une « famine de masse » dans la bande de Gaza horrifie la communauté internationale. Ce mercredi, plus d’une centaine d’organisations humanitaires ont lancé un avertissement : la famine se propage dans l’enclave palestinienne, ravagée par près de deux ans de guerre génocidaire. Le territoire subit un blocus israélien total, imposé depuis début mars, provoquant des pénuries dramatiques de nourriture, de médicaments et de biens essentiels.

Même les travailleurs humanitaires « s’évanouissent à cause de la faim »

« Alors qu’une famine de masse se propage dans la bande de Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent », alertent dans un communiqué commun des ONG telles que Médecins sans frontières, Médecins du monde, Caritas, Amnesty International et Oxfam International. Elles réclament « un cessez-le-feu immédiat », l’ouverture de tous les points de passage terrestres et la libre circulation de l’aide humanitaire.

Le directeur de l’UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, a lui aussi tiré la sonnette d’alarme mardi : ses employés à Gaza, ainsi que les médecins et les travailleurs humanitaires, « s’évanouissent dans l’exercice de leurs fonctions à cause de la faim ». Mardi, un hôpital de Gaza a signalé la mort de 21 enfants en seulement 72 heures, victimes de malnutrition ou de faim.

Plus de 1000 Palestiniens tués par Israël durant des distributions d’aide alimentaire

Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU accuse de son côté l’armée israélienne d’avoir tué, depuis la fin mai, plus de 1 000 personnes cherchant à obtenir de l’aide humanitaire, la majorité aux abords des centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF). Cette organisation, soutenue par les États-Unis et Israël, organise des distributions alimentaires que les Palestiniens décrivent comme des « pièges mortels ».Selon l’agence de presse palestinienne WAFA, les ONG décrivent une situation humanitaire accablante :

« Les travailleurs humanitaires eux-mêmes font désormais la queue pour se nourrir, risquant d’être pris pour cible, alors que le blocus israélien affame la population de Gaza. Nous voyons la santé de nos collègues se détériorer sous nos yeux, les stocks étant complètement épuisés. »

L’utilisation de la famine comme arme de guerre

Le Programme alimentaire mondial (PAM) avertit que les conditions actuelles rendent « toute opération humanitaire impossible » et rappelle que « l’utilisation de la famine comme arme de guerre contre les civils constitue un crime de guerre ». Face à la gravité de la situation, la pression internationale sur Israël s’intensifie, bien que le gouvernement israélien continue d’en rejeter la responsabilité sur le Hamas.

« Il suffit de regarder l’horreur qui se déroule à Gaza, avec un niveau de mort et de destruction sans équivalent dans l’histoire récente. La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes », a déclaré mardi le secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

A lire aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Prouvez votre humanité: 4   +   2   =  

NEWSLETTER

PUBLICATIONS

À PROPOS

Newsletter

© Mizane.info 2017 Tous droits réservés.

slot777