L’armée israélienne a annoncé ce mardi que cinq soldats israéliens ont été tués et quatorze blessés, dont deux grièvement, lors d’une embuscade menée par des militants palestiniens lundi soir à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déploré une « matinée difficile ». Zoom.
Cinq soldats israéliens, en majorité issus du 97e bataillon d’infanterie, ont été tués lundi soir lors d’une opération à Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé l’armée israélienne. Quatorze autres militaires ont également été blessés, dont deux grièvement, selon un communiqué de Tsahal, qui n’a pas fourni davantage de détails.
Embuscade contre une unité d’infanterie
D’après des journalistes spécialisés dans les questions militaires en Israël, au moins deux engins explosifs auraient été déclenchés contre une unité d’infanterie progressant à pied dans les rues de Beit Hanoun. Au moment de l’évacuation des blessés, les soldats auraient également été pris pour cible par des tirs.
Cette attaque, des organisations militantes palestiniennes, soulève des interrogations dans les milieux militaires et médiatiques israéliens, notamment parce qu’elle a eu lieu dans une zone censée être sous contrôle israélien, après plusieurs mois de ratissages et de massacres menés dans le nord de Gaza.
Une « matinée difficile » pour Netanyahu
Du côté palestinien, les Brigades al-Qassam, branche armée du Hamas, ont revendiqué l’embuscade via un message publié sur Telegram, affirmant que « le prestige de l’armée d’occupation sera détruit ». Elles préviennent que « les funérailles et les cadavres de soldats ennemis deviendront un événement récurrent tant que l’agression se poursuivra ».
Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, a réagi en évoquant une « matinée difficile », tandis que Yair Lapid, chef de l’opposition, a déclaré : « Pour le bien des soldats, des prisonniers, de leurs familles et d’Israël, cette guerre doit cesser. ». De son côté, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a exigé le retour immédiat de la délégation israélienne actuellement engagée dans des pourparlers indirects à Doha, en lien avec les discussions sur un cessez-le-feu.
Parallèlement, de nouvelles frappes israéliennes sur la bande de Gaza ont fait au moins 24 morts, selon la Défense civile. D’après Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de premiers secours, une frappe de drone sur un camp de déplacés près de Khan Younès, dans le sud du territoire, a notamment causé la mort d’une dizaine de palestiniens.
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