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Gaza : ces entreprises qui financent la campagne génocidaire israélienne

La rapporteuse spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens, Francesca Albanese, a publié lundi un rapport accusant une soixantaine d’entreprises et d’acteurs financiers étrangers de soutenir les colonies israéliennes en Cisjordanie et le génocide en cours à Gaza. Ce document devait être présenté ce jeudi au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Focus.

L’avocate italienne Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens occupés, a publié le 30 juin un rapport accablant visant plus de 60 entreprises internationales. Elle les accuse d’être impliquées dans le soutien aux colonies israéliennes et à la « campagne génocidaire » menée par Israël à Gaza.

Une économie « opérant sur un mode génocidaire »

Dans ce document de 27 pages, qui devait être présenté ce jeudi au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, Francesca Albanese dénonce une « économie opérant sur un mode génocidaire ». Elle pointe notamment « la campagne militaire qui a pulvérisé Gaza et déplacé le plus grand nombre de Palestiniens en Cisjordanie depuis 1967 ».

Parmi les entreprises citées figurent de grands noms de l’industrie de l’armement, comme Lockheed Martin. Selon le rapport, leurs armes ont « renforcé la capacité d’Israël (…) à soutenir son assaut sur Gaza ». Les avions F-35 et F-16, produits par Lockheed Martin, auraient ainsi permis de larguer « environ 85 000 tonnes de bombes, de tuer et de blesser plus de 179 411 Palestiniens [en date du 5 juin] et d’anéantir Gaza ».

Des entreprises technologiques telles que Palantir, IBM ou Microsoft Azure sont également mises en cause pour avoir fourni des outils de surveillance ou d’aide à la sélection de cibles par l’intelligence artificielle.

Financer le nettoyage ethnique à Gaza

Le rapport évoque aussi des fabricants d’engins de chantier, comme Caterpillar, accusés d’avoir « contribué à raser Gaza », empêchant « le retour et la reconstitution de la vie palestinienne ». Caterpillar aurait même « obtenu un nouveau contrat de plusieurs millions de dollars avec Israël » en 2025.

« Alors que la vie à Gaza est littéralement anéantie et que la Cisjordanie subit des attaques toujours plus violentes, ce rapport montre pourquoi le génocide en cours se poursuit : parce qu’il est rentable pour beaucoup. »

Le document étend également ses critiques à des fonds de pension et des banques, comme BNP Paribas et Barclays, accusés d’avoir « garanti des bons du Trésor israélien », principale source de financement de l’offensive contre Gaza.

Un mécanisme juridique pour juger les chefs d’entreprises ?

Francesca Albanese accuse notamment les entreprises concernées d’être « financièrement liées à l’apartheid et au militarisme israéliens ». Son rapport appelle ces entreprises à cesser toute collaboration avec Israël et exige la mise en œuvre de mécanismes juridiques pour juger les dirigeants impliqués.

En réaction, la mission israélienne à Genève a qualifié le rapport de « juridiquement infondé, diffamatoire et constituant un abus manifeste de [la] fonction » de Francesca Albanese.

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