Deux soirées de soutien aux vétérans de l’armée israélienne prévues à Marseille et à Neuilly-sur-Seine ont été annulées lundi 27 octobre, rapporte France Inter. Ces événements étaient contestés depuis plusieurs jours, notamment par La France insoumise, qui les accusait de promouvoir des militaires ayant participé au génocide à Gaza.
L’association Beit Halochem avait prévu deux soirées de soutien aux vétérans de l’armée israélienne, initialement programmées mardi 28 octobre à Marseille et mercredi 29 octobre à Neuilly-sur-Seine. Leur interdiction a été demandée vendredi par le député insoumis Thomas Portes. Selon l’élu, « la France ne doit pas accueillir des réunions qui font la promotion de femmes et d’hommes ayant participé à perpétrer un génocide ».
Des soldats israéliens invités
Beit Halochem, qui signifie « La maison des combattants », est une organisation à but non lucratif fondée en 1949. Ses centres en Israël prennent en charge plus de 57 000 anciens combattants handicapés, blessés lors de la guerre des Six-Jours ou durant le génocide à Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Deux anciens soldats israéliens, blessés à Gaza, devaient venir d’Israël pour participer à ces événements. Ils étaient attendus lundi à l’aéroport de Marseille. Les organisateurs affirment avoir dû annuler les deux soirées pour des raisons de sécurité, sur décision du siège de l’association à Tel-Aviv.
Les évènements annulés pour « raisons de sécurité »
Ces vétérans sont qualifiés de « héros » par l’association israélienne. « Nous reconnaissons les sacrifices immenses de ces braves qui ont servi et protégé l’État d’Israël, et nous sommes fiers de leur offrir le soutien dont ils ont besoin », écrit Beit Halochem dans son texte de présentation.
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Le député Thomas Portes a dénoncé sur X la tenue de ces soirées, estimant que « nous n’avons aucune larme à verser pour ces soldats, au moment où l’armée israélienne a massacré des milliers de femmes, d’enfants, de journalistes, d’humanitaires et de civils innocents ».
Ces soirées, facturées 30 euros par personne, ont pour but d’« offrir » aux soldats des thérapies, des équipements sportifs ou encore des programmes éducatifs en Israël. Finalement, pour raisons de sécurité, l’association israélienne a annulé l’événement, disant également avoir été la cible de messages de haine sur les réseaux sociaux.
