Edit Template

Deux ONG israélienne dénoncent : « Israël commet un génocide à Gaza »

Deux organisations israéliennes de défense des droits humains, B’Tselem et Physicians for Human Rights – Israel (PHRI), déclarent, ce lundi 28 juillet 2025, qu’Israël commet bien un « génocide » à Gaza, selon les enquêtes qu’elles ont menées. « Il faut appeler un génocide par son nom », soulignent les ONG. Zoom.

B’Tselem et Physicians for Human Rights Israel (PHRI, Médecins pour les droits humains), deux piliers de la société civile israélienne, ont publié ce lundi 28 juillet deux rapports consacrés à la guerre génocidaire menée par Israël à Gaza. Les deux organisations concluent que « Israël mène des actions coordonnées pour intentionnellement détruire la société palestinienne à Gaza. En d’autres mots, qu’Israël commet un génocide ».

« C’est notre génocide et il doit être arrêté »

« Rien ne vous prépare à réaliser que vous faites partie d’une société qui commet un génocide. C’est un moment profondément douloureux pour nous », a déclaré Yuli Novak, directrice exécutive de B’Tselem, dans un communiqué publié parallèlement à une conférence de presse à Jérusalem.

Selon B’Tselem, « Israël s’efforce délibérément et systématiquement de détruire la société et le peuple palestiniens dans la bande de Gaza », sur la base « de déclarations explicites de hauts responsables israéliens », mais aussi de faits documentés comme « la destruction de villes entières, (…) des infrastructures sanitaires et éducatives, des institutions religieuses et culturelles », le déplacement forcé des habitants, « la famine et des massacres de masse ».

Dans un message publié sur X pour résumer son rapport, B’Tselem dit redouter que la même « idéologie » soit appliquée à la Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Elle déplore que « les méthodes employées » contre les Palestiniens y soient les mêmes qu’à Gaza. Le communiqué conclut : « C’est notre génocide et il doit être arrêté ».

Une destruction systématique du système santé

De son côté, l’ONG médicale PHRI s’est penchée sur le « démantèlement délibéré et systématique du système de santé de Gaza » et affirme que les opérations militaires « répondent aux critères de génocide tels que définis dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, dont Israël est signataire », selon le communiqué commun des deux ONG.

Le génocide, tel que défini dans la Convention du 9 décembre 1948, se réfère à tout acte « commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux ».Outre B’Tselem et PHRI, de nombreuses ONG dénoncent également un génocide.

Amnesty International, par exemple, a projeté samedi soir le message géant « Stop Génocide à Gaza » sur la vasque olympique, pour « rappeler le sort tragique des populations civiles » à Gaza, à l’occasion du premier anniversaire des Jeux de Paris.

L’exception française

Plusieurs chefs d’État ou de gouvernement – Luiz Inácio Lula da Silva (Brésil), Pedro Sanchez (Espagne), Recep Tayyip Erdogan (Turquie) – ont aussi accusé Israël de génocide. L’Afrique du Sud a même saisi la Cour internationale de justice (CIJ), accusant Israël de « commettre un génocide » dans la bande de Gaza.

En France, la ministre Aurore Bergé, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, soutient une proposition de loi de la députée Caroline Yadan visant à interdire l’usage du mot “génocide” pour qualifier la situation à Gaza.

A lire également :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Prouvez votre humanité: 8   +   4   =  

NEWSLETTER

PUBLICATIONS

À PROPOS

Newsletter

© Mizane.info 2017 Tous droits réservés.

slot777