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Décès de l’écrivain, spécialiste d’Ibn Arabi, Charles-André Gilis

Héritier de l’œuvre de René Guénon, fin connaisseur des écrits d’Ibn Arabi et de l’émir Abdelkader, l’écrivain et traducteur Charles-André Gilis (Abdarrazaq Yahya) est décédé ce jeudi 3 juillet 2025. Hommage.

Spécialiste de la pensée du mystique andalou Ibn Arabi, transmetteur des enseignements de René Guénon et de Michel Vâlsan, l’auteur et témoin d’une époque, Charles-André Gilis, s’est éteint ce jeudi en matinée.

Auteur et traducteur infatigable

Né à Louvain, région néerlandophone belge, en 1934, Charles-André Gilis, connu également sous le patronyme d’Abdarrazaq Yahya, était particulièrement célèbre pour ses multiples traductions de l’érudit andalou Ibn Arabi dont le célèbre « Livre des chatons des sagesses » (Fusus al-Hikam) aux éditions Albouraq.

Imam, durant quelques années, en banlieue parisienne, Abdarrazaq Yahya fut un transmetteur reconnu et respecté des œuvres de René Guénon dont il fut un fervent disciple. Dernier représentant de la « Tradition primordial », il est également l’auteur de nombreux ouvrages sur le soufisme, la pensée guénonienne mais aussi sur la signification ésotérique de certains rites islamiques « selon l’enseignement d’Ibn Arabi ».

Lire sur le sujet : Charles-André Gilis : esprit et science sacrée

Parmi ses ouvrages : « Qâf et les mystères du Coran », « Aperçus sur la doctrine akbarienne des Jinns », « Introduction à l’enseignement et au mystère de Renée Guénon », « l’esprit universel de l’Islam »

Hommages et condoléances

De nombreuses condoléances lui ont été rendues, ces dernières heures, sur les réseaux sociaux. L’auteur et traducteur, Slimane Rezki, a salué « un éminent témoinset représentant de la Tradition islamique et primordiale » : « Il fut l’auteur de nombreux travaux et livres d’un niveau rare et précieux  Un connaisseur exceptionnel de l’œuvre d’Ibn Arabi ou de Guénon , Vâlsan ou l’Emir Abdelqadir ».

« Dans la continuité de ses maîtres René Guénon et Michel Vâlsan, Gilis a produit plusieurs traductions et analyses de l’œuvre d’Ibn ‘Arabî et de ses commentateurs qui feront date », souligne le chercheur et doctorant, Gregory Vandamme. Les éditions Awaya décrivent une « œuvre, précieuse et trop méconnue, a permis de redonner tout leur sens initiatique et doctrinal aux principaux rites de l’islam ».

« Abd Ar-Razzaq Yahya fut l’un des rares à avoir perçu avec justesse et profondeur le lien fondamental entre l’œuvre de René Guénon et celle du Shaykh al-Akbar Ibn Arabi. (…) Son œuvre, précieuse et trop méconnue, a permis de redonner tout leur sens initiatique et doctrinal aux principaux rites de l’islam : la 𝑠𝑎𝑙𝑎̂𝑡 𝑎𝑙-𝑗𝑢𝑚𝑢‘𝑎, 𝑙𝑎 𝑗𝑎𝑛𝑎̂𝑧𝑎, 𝑙𝑎 𝑧𝑎𝑘𝑎̂𝑡, 𝑙𝑒 ℎ𝑎𝑗𝑗… autant de piliers qu’il a réexpliqués à la lumière de la métaphysique universelle et des doctrines initiatiques. »

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