Le Cheikh Mohammed Saghir, érudit comorien renommé dans les sciences islamiques et père de Mohamed Bajrafil, est décédé le 1er mai 2025 à Dar es Salam, en Tanzanie. Son décès a suscité une vague d’hommages de la part de nombreuses figures religieuses et de la communauté comorienne, qui ont salué son engagement et son apport considérable dans l’enseignement et la transmission du savoir.
Juriste, éducateur et enseignant dans les sciences islamiques, le Cheikh comorien Mohammed Saghir, père du professeur Mohammed Bajrafil, est décédé le jeudi 1er mai 2025 à Dar es Salam, en Tanzanie. Ses funérailles ont eu lieu le 3 mai 2025 dans son village natale à Tsidjé, dans la région d’Itsandra, aux Comores.
Une vie au service du savoir et de la transmission
Originaire de Tsidjé, une ville située sur l’île de Grande Comore, Mohammed Saghir a été un disciple du grand mufti Sa’id Mohammed ‘Abdarrahmane. Maîtrisant les sciences coraniques et la jurisprudence chaféite, il a reçu à plusieurs reprises l’autorisation d’enseigner (idjaza). Il a fondé l’école « Al Madrasat as Salafiyat », où il a enseigné pendant plus de quarante ans, formant des juges et des prédicateurs, et contribuant à la transmission du savoir religieux.
À l’annonce de son décès, de nombreuses personnalités religieuses et membres de la communauté comorienne ont exprimé leurs condoléances, soulignant l’impact de son enseignement et de son engagement. Son fils, Mohamed Bajrafil, a également reçu de nombreux messages de soutien et de condoléances.
Hommages et condoléances
Dans un communiqué, les oulémas musulmans d’Afrique de l’Est et de la confrérie soufie Bā Alawiyya, dans laquelle fut initiée Mohammed Saghir, ont déploré la perte d’un « noble juriste, brillant calligraphe et élève le plus brillant du Mufti Sidi Muhammad Abd al-Rahman ».
« Cheikh Muhammad Qasim al-Saghir, et père du Dr Muhammad Bajarfil, est décédé ce matin à Dar es Salam, après une vie riche en dons d’érudition, en dévouement au service du savoir et du Coran, et en éducation de générations d’hommes sur la voie de la modération et de l’équilibre. »
Le 9 mai, un de ses disciples, Zayd Mohammed Rashad, souligne, dans un hommage publié dans le journal comorien Al Watwan, que « le Cheikh Muhammad Qasim était l’une des étoiles brillantes du savoir et un pilier de la guidance pour cette communauté. Sa perte est un vide que rien ne pourra combler ».

Une minute de silence à l’UNESCO
L’UNESCO, où le professeur Mohammed Bajrafil siège comme ambassadeur des Comores, lui a rendu hommage le 7 mai lors d’une conférence internationale à Nairobi, en observant une minute de silence. Toute la rédaction de Mizane Info présente ses sincères condoléances au Dr. Mohammed Bajrafil, à sa famille et ses proches, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté comorienne.
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