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Clermont-Ferrand : Corans déchirés et menace d’incendie dans une mosquée

Un nouvel acte islamophobe d’une grande violence psychologique s’est déroulé ce dimanche soir dans une mosquée de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Un homme s’est introduit dans le lieu de culte, au milieu des fidèles, avant de déchirer plusieurs exemplaires du Coran et de menacer de revenir « mettre le feu » à l’édifice. L’individu, inconnu de la communauté, est toujours recherché par la police.

Un homme est activement recherché après s’être introduit dimanche soir dans une mosquée de Clermont-Ferrand. Il a déchiré plusieurs exemplaires du Coran et des affiches religieuses avant de menacer de revenir « mettre le feu » à l’édifice. « Une enquête judiciaire est en cours aux fins de l’identifier », précise le procureur de la République de Clermont-Ferrand.

« Je vais revenir et brûler votre mosquée »

Dimanche soir, vers 18h45, un homme est entré dans une mosquée de Clermont-Ferrand. Selon une source policière, il a d’abord imité les gestes religieux avant de s’en prendre à des exemplaires du Coran et à des affiches de versets.

« Un homme qui s’est présenté comme Français converti à l’islam est arrivé. Il a fait sa prière, il s’est levé et a déchiré le Coran et des affiches », explique Mohamed Messoussa, président du collectif de mosquée Clermont Auvergne. Le procureur de la République de Clermont-Ferrand a confirmé que le suspect avait « arraché du mur puis déchiré des versets du Coran ».

Toujours selon Mohamed Messoussa, l’homme a également dégradé le système de sécurité en s’attaquant aux caméras. L’individu est ensuite sorti du lieu de culte et a rejoint sa voiture. « Il est revenu et il a dit : “Je vais revenir et brûler votre mosquée” », raconte le président du collectif. « Les fidèles ont eu peur, ils n’ont pas réagi. Ils sont restés calmes et, une fois qu’il est parti, ils ont appelé la police ».

Des fidèles tétanisés par la scène

Après les faits, il a été décidé que les mosquées n’ouvriraient qu’aux heures de prière, précise Mohamed Messoussa, rappelant que la veille une autre mosquée de la ville avait été découverte taguée. D’après une autre source policière, cinq fidèles tétanisés ont assisté à la scène mais les caméras n’ont pas encore pu être exploitées.

« Le suspect, qui n’était pas connu des fidèles, a ensuite déclaré vouloir revenir pour brûler la mosquée », ajoute une source policière au Parisien. « Une enquête judiciaire est en cours aux fins de l’identifier », a indiqué le procureur de Clermont-Ferrand.

La Grande Mosquée de Paris a exprimé, dans un communiqué, « sa plus grande consternation face à ce nouvel acte islamophobe ». L’individu, inconnu des fidèles, est toujours recherché par les forces de l’ordre.

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