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vendredi 03 mai 2024

Affaire Michel Zecler : mise en examen et incarcération de policiers

Les policiers à l’origine du violent tabassage du producteur dans son studio de musique ont fait l’objet de mise en examen et de mise à l’écrou. Une affaire qui a renforcé la contestation politique contre la loi « sécurité globale » soutenue par le gouvernement Castex.  

Quatre policiers ont été mis en examen et deux ont été écroués dans l’information judiciaire ouverte sur les violences exercées contre le producteur Michel Zecler dans la nuit du 29 au 30 novembre.

Trois d’entre eux ont été mis en examen pour “violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique (PDAP)” et “faux en écriture publique”, selon ce que demandait le parquet de Paris.

Le policier soupçonné d’avoir lancé la grenade lacrymogène dans le studio de musique a été également mis en examen pour “violences volontaires” sur Michel Zecler et les neuf jeunes qui étaient présents dans le studio.

Le juge des libertés et de la détention a écroué deux des policiers, le brigadier et le gardien de la paix, et a prononcé le placement sous contrôle judiciaire des deux autres, contrairement au parquet qui avait demandé la détention provisoire pour les trois premiers et un contrôle judiciaire pour le quatrième.

Me Hafida El Ali, avocate de Michel Zecler, s’est déclarée “satisfaite” des réquisitions du parquet.

Placés en garde à vue face à l’IGPN, trois des policiers avaient reconnu “que les coups portés n’étaient pas justifiés et qu’ils avaient agi principalement sous l’effet de la peur”, selon le procureur, justifiant leur violence par “la panique”.

Ils ont nié les insultes racistes de « sale nègre » attesté par le producteur et confirmé par un des jeunes présents dans le studio.

Les policiers avaient justifié leurs actes par le non port du masque et la présence de cannabis.

L’affaire avait été dévoilée par une vidéo diffusée par Loopsider.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a promis la « la révocation » des policiers qui ont « sali l’uniforme de la République », « dès que les faits seront établis par la justice ».

Cette affaire intervient dans le cadre de la loi « sécurité globale » fortement décrié et qui a fait descendre plusieurs centaines de milliers de personnes samedi à Paris.

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