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Abdourahmane Ridouane relaxé par la Cour d’appel de Paris

C’est un heureux dénouement pour Abdourahmane Ridouane, président de la mosquée de Pessac. Son avocat, Rafik Chekkat, a annoncé ce mardi que la Cour d’appel de Paris a infirmé le jugement du tribunal judiciaire de Meaux, qui l’avait condamné pour « apologie du terrorisme ».

La condamnation d’Abdourahmane Ridouane pour « apologie du terrorisme » a été annulée en appel. Dans un message publié aujourd’hui sur X, son avocat Rafik Chekkat a annoncé : « Ma consœur Lucie Simon et moi avons le plaisir de vous informer que la Cour d’appel de Paris infirme le jugement du tribunal judiciaire de Meaux qui avait condamné Abdourahmane Ridouane pour les faits d’“apologie du terrorisme” ».

En cause : trois publications sur les RS

Abdourahmane Ridouane, président de la mosquée de Pessac (Gironde), avait comparu devant la Cour d’appel de Paris le 23 septembre, après une première condamnation à quatre mois de prison avec sursis pour des faits qualifiés « d’apologie du terrorisme ». Sa peine, assortie de deux ans d’interdiction du territoire français et d’une inscription au FIJAIT, sanctionnait trois publications sur Facebook et X en août 2024, liées à la cause palestinienne et au génocide israélien à Gaza.

Lors de l’audience, son avocat avait souligné que celle-ci avait permis à son client de « s’expliquer longuement et sereinement, de revenir sur son parcours et sur son engagement ». La justice lui reprochait trois publications, dont deux étaient de simples partages, et une rendant hommage à Ismaïl Haniyeh, ancien chef politique du Hamas, assassiné en juillet 2024 à Téhéran.

La défense du président de la mosquée avait demandé la relaxe, jugeant notamment l’inscription au FIJAIT « disproportionnée », car elle plaçait leur client « au même niveau que les auteurs d’actes de terrorisme ».

Une procédure d’expulsion bloquée

Le verdict rendu ce 21 octobre invalide donc la condamnation en première instance prononcée en janvier 2025. Le responsable associatif reste toutefois visé par une procédure d’expulsion, bloquée depuis plus d’un an.

Après le refus de renouvellement de son titre de séjour, Abdourahmane Ridouane avait été interpellé en août 2024 et placé en rétention administrative, sans que les autorités ne parviennent à organiser son expulsion vers le Niger, faute de laisser-passer consulaire.

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