Le parlement portugais a adopté, vendredi dernier, une résolution reconnaissant la Nakba palestinienne de 1948. Le texte condamne sans réserve « la violation continue du droit international » de l’état d’Israël et proclame son soutien à « la lutte du peuple palestinien pour l’autodétermination ». Explications.
Une majorité des députés du parlement portugais ont adopté une résolution reconnaissant la Nakba, moment historique marquant l’exil forcé d’environ 800 000 Palestiniens hors de leur territoire, qualifié de « tragédie humaine ».
Le texte apporte notamment sa pleine solidarité au peuple palestinien et condamne « l’expansionnisme » coloniale d’Israël en Cisjordanie. La diplomatie palestinienne s’est félicité de cette reconnaissance.
Une résolution historique
Voté par une écrasante majorité de député du Parti socialiste (PS) au pouvoir, du Parti communiste (PCP) et du Bloc de gauche (BE), la résolution a été officiellement adoptée par le parlement portugais.
Le texte implique le gouvernement portugais à adopter une position « claire et franche » en faveur de la défense des droits du peuple palestinien et à se positionnier contre « les violations continues du droit international » par Tel Aviv.
Le gouvernement palestinien s’est félicité de cette décision historique comme le rapporte l’agence de presse palestinienne WAFA.
Un premier pas vers la reconnaissance d’un Etat palestinien ?
Le ministère palestinien des Affaires étrangères s’est réjoui de la reconnaissance de la Nakba par le Parlement ainsi que du soutien exprimé envers la lutte du peuple palestinien.
Il a souligné, dans un communiqué, que l’adoption de la résolution témoignait « de la véritable solidarité du Portugal envers le sort du peuple palestinien ». Le ministère espère que cette étape sonnera comme un « premier pas » vers la reconnaissance par le Portugal de l’existence d’un État palestinien.
La diplomatie palestinienne a exprimé son espoir de voir d’autres pays suivre l’exemple du Portugal en adoptant des résolutions similaires reconnaissant la Nakba comme une « tragédie » aux « effets et répercussions permanents ».
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